Une féérie de couleurs, une symphonie de tons et un enchantement des sens.

Une envie soudaine d’entrer dans les toiles et de se pavaner dans les jaunes, verts, rouge, mauve et tutti quanti.
J’ai adoré ces toiles de Joan Mitchell qui nous projette dans son interprétation ou réinterprétation des œuvres de Van Gogh ou Monet mais surtout nous projette dans son monde à elle, un impressionnisme déstructuré.
On parcourt cette œuvre à travers des peintures « untitled » sans titre et court la nature des « Tournesol » » dans des prairies jaunes du Minnesota.


Des couleurs à foisons comme cette toile au fond gris mais avec cette touffe dans les rouges qui offre la vision d’un arbre planté au milieu d’une terre aride qui détone complètement.

Cet autre tableau dans les rouges et orange qui marque l’explosion de la nature au printemps

Et dans celui-ci on dirait des oiseaux bigarrés qui volent dans tous les sens et se mélangent à notre Terre, à la mer et à l’infini. Tout est chatoyant et hors du temps. Idem pour ce tableau tout en noir et gris qui fait penser aux mouettes de Hitchcock ! Une valse grise, un mouvement ininterrompu et un tourbillonnement infini.


Et là la mer dans sa profondeur avec ses poissons rouges et bleus, des vagues en hauteur, toujours du mouvement et des contrastes qui remontent à la surface et se choquent. Là on dirait une spirale, infinitésimal et emportant loin de notre environnement.

Et celui-ci « Russian Easter » qui m’a ramené à la Russie avec ces explosions du printemps où l’explosion de la nature ressemble si fort à la folie des tons et des couleurs. Une explosion, une folie russe, un mélange de vert, bleu, rouge, bleu, blanc où tout se mêle, s’embrase et s’harmonise. Car il faut aussi parler d’harmonie dans les couleurs, les tons et ce que nous Humains pouvons imaginer. Car Joan Mitchell offre à toute personne la possibilité de « s’exploser » et de rêver loin des contingences matérielles.

Pareil ce tableau « My Landscape II » vous projette dans un monde psychédélique dans les tons bleus où tout est magie, mélange de couleurs et où on a envie de se jeter à l’eau pour être emportée par ces yeux, ces fleurs, ce soleil caché à chaque coin de la toile. Délirons !

Et pour les soleils voici ce dernier dans les jaunes : tournesols, champs de maïs ou de blé qui nous offre une explosion des sens et qui pourrait représenter une femme debout avec son visage ocre et ses cheveux roux, fous, emmêlés qui volent au vent.

Et ce dernier surnommé « Plowed Field » (champ labouré) est une explosion de couleurs en formes de rectangles, carrés. Mélange de joies, de beautés et de magnificence.

J’ai aussi adoré les lithographies sur des poèmes sur la levée du soleil, le coucher et je ne sais plus quoi. Ils s’accordent magnifiquement aux textes tant par la pâleur des couleurs que par la longueur du pinceau ! et le bleu qui se retrouve dans chaque planche.



Et là on dirait un lotus ou un nénuphar mauve, violet et marron sur fond beige foncé. J’adore ce tableau qui marque une envolée ou un paon qui ouvre ces ailes. Une explosion de mauve !


Après il y a une partie de l’exposition où il est exposé en parallèle les œuvres de Monet et celles de Mitchell.
Les nymphéas versus les œuvres éclatantes de Mitchell.



Et les rivières qui coulent avec chacun des couleurs chatoyantes et douces.


Je vous recommande cette exposition et filez-y vite car elle se finit fin février.

Bonne visite.
Paris le 12 février 23.
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