Cano Negro la vie dans la nature à la frontière nicaraguayenne


Pour se rendre à Cano Negro il faut longer le lac Arenal et son volcan lorsque l’on vient de La Fortuna.

Puis suivre une route qui amène à San Rafael que je n’ai pas trouvé et là j’ai roulé, roulé, roulé ! J’ai découvert la beauté du lac Arenal sous toutes ses longueurs et suis passée par les pampas où les vaches broutent, les grandes herbes volent au vent car il y en a pour arriver sur la ville d’Upala et redescendre vers Katira et arriver à l’hôtel l’Etoile Celeste à la nuit tombée – un bijou. Avant d’arriver sur Upala contrôle des policiers armés de kalachnikovs qui cherchaient quelqu’un ou bien de la drogue. Car il ne faut pas oublier que le Costa Rica est une plaque tournante.

J’ai fait le tour du Costa Rica pour arriver tard à cause du « putain » de Gps ! Mais j’ai découvert des coins où je ne serais pas allée.

Le lendemain départ à 7h du matin par des routes non asphaltées avec Yves de l’hôtel L’Etoile Celeste et nous sommes partis pour le Cano Negro à travers des champs d’ananas, plantés bien serrés, sur une terre ferrugineuse juste incroyable. Ces champs d’ananas érodent la terre. Passé des villages pour arriver enfin sur le fleuve du Cano Negro.

Entrés par un superbe chemin ombragé d’arbres du cru pour finir par prendre un bateau à fond plat et filer vers le lieu où vous payez votre billet et où vous vous enregistrez avant de filer dans la nature à la découverte des oiseaux, des animaux volants, rampants et grimpants. La cour des miracles !

Et là que de merveilles découvertes en suivant les lacets du fleuve, parfois bouchés ou embouteillés par des troncs d’arbres flottant, en grimpant sur un mirador pour admirer les champs remplis d’oiseaux migrateurs – des sortes de flamants roses, des grues cendrées réalisant des danses à deux pas, dans les lagunes ;

ou bien seulement lever les yeux pour voir des merveilles comme les martin-pêcheur ou bien les paresseux accrochés et enlacés à leur branche, ou les iguanes jouant au acrobranche.

Ou bien ces oiseaux au dos rouge et noir comme des corbeaux qui volent à plusieurs qui se cachent dans les touffes bien grasses des herbes hautes.

Mais attention danger parfois car il y a les crocodiles ou les caïmans qui attendent les proies à déguster ! Ou bien les jaguars qui vont attendre des jours et des nuits le paresseux qui va descendre de son arbre pour faire ses besoins et crac avalé tout rond. Car on voit des traces de ce félin sur le sable. Car le jaguar est le seul félin qui s’attaque aux caïmans en l’attrapant par le dessus, le retourne et le tue.

Ce jour-là il faisait gris et le ciel ne s’est pas déridé de la journée. Chaleur lourde avec parfois du brouillard. Mais qu’à cela ne tienne – assis sur le bateau nous voici partis pour l’aventure.

Le long de la rivière de magnifiques fleurs jaunes se miraient dans l’eau marron du fleuve et éclaircissaient notre journée. Cela faisait de grands bouquets jaunes comme un soleil au ras de l’eau.  On pouvait apercevoir des bateaux arrimés ou bien des gens et des enfants qui pêchaient le poisson pour se nourrir.

Et après vogue la galère vers les oiseaux. En premier lieu les vautours qui attendent la charogne, les ibis blancs traditionnels, les cormorans aux ailes écartées, se faisant sécher sur le bord de l’eau agrippés à des branches d’arbre ; les caïmans gueules ouvertes, digérant leurs proies ou se rafraichissant ; les hérons bleus se pavanant ou bien des oiseaux au nom inconnu sur les branches regardant les bateaux passer avec flegme.

Et puis plus en hauteur sur de frêles branches des martin-pêcheur vert de gris au bec pointu attendaient le chaland, poisson pour plonger et se régaler. D’autres martin pêcheur avec des couleurs plus bleutées au corps orangé et blanc. D’autres qui ressemblent à des fusées bleues verte avec un bec pointu gris vert.

Un oiseau gris tigré se balade sur le sable marron et se dandine à la recherche d’un poisson à choper dans l’eau.

On ne se lasse jamais de regarder cette nature et les yeux brillent comme ceux des enfants qui découvrent la vie. On resterait des heures et des heures à regarder ce spectacle vivant mais il nous faut rentrer et aller à la recherche de nouvelles aventures.

Allez-y c’est une révélation et le calme absolu !

Informations pratiques : entrée près du village de Los Chiles

Prix de l’entrée : 5 dollars par personne à régler par carte

Horaires d’ouverture : de 8h à 16h, tous les jours.

Paris le 22 Mai 2022.

Catégories :Amérique centrale, Costa RicaTags:, , , , , , , , , , , , ,

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