Une balade le long de la mer des caraïbes vous transporte dans des paysages bien différents des lagunes.


Le paradis sur terre cela existe …. Je vous le décris.
Tout d’abord un ciel bleu, un soleil qui vous chauffe, une atmosphère humide, des palmiers, des noix de coco et le tour est joué !
Eh bien démarrons notre balade.
A gauche vous avez les champs de palmiers ou d’autres arbres inconnus de moi ; à droite le sable gris et la mer avec ses vagues qui roulent sur le sable et transportent tout ce que l’homme jette dans la mer.


L’herbe sur le sol est une sorte de mousse verte qui semble toute douce.
On découvre des maisons en bois avec des toits recouverts de branches de palmiers.

Et au bout du chemin un lac enserré entre les lagunes, le sable et la mer de l’autre côté.



Tout le long du chemin admirez les vaches marron clair qui broutent, sorte de bufflon. Mais aussi des blanches tachetées grises avec des cornes bien assénées. Je ne m’y frotterais pas trop de peur de leurs réactions. Des chevaux attachés se font face tête contre tête.



Des ibis blancs volent et s’approchent des vaches pour les nettoyer de leurs insectes. Ce ballet des ibis est majestueux et vous donne des envies de voler. Ils virevoltent, tournent puis reviennent se poser au sol.
Le côté miracle de ce paysage c’est le reflet des nuages dans le lac, le bleu ciel dans le bleu du lac, les vaguelettes et les mouvements de l’eau et surtout ce tronc d’arbre blanc qui rend le décor paradisiaque comme au début du monde. Un calme olympien vous entoure et plus rien ne vous atteint. La mangrove vous entoure avec au fond les vaches qui paissent dans un pré et vous regardent comme si vous sortiez d’un autre monde inconnu d’elles.
Mais aussi des oiseaux viennent boire ou bien prendre un bain, histoire de faire sa toilette et de nettoyer ses plumes. Ils s’éclaboussent de gouttelettes d’eau ou bien s’enfoncent littéralement dans l’eau. Spectacle ahurissant. Rien ne les perturbe. Ils sont marrons et leurs yeux blancs. Cela les rend étrange voir extraterrestre. Cet œil vous épie et vous rend mal à l’aise.



Vous vous tournez de 180° et que voyez-vous ? La mer, ses flots de vagues, son bruit assourdissant, saoulant mais tellement prenant. Les rouleaux de vagues se perpétuent et rien ne les arrêtent. C’est un mouvement perpétuel plus ou moins violent. De l’écume se forme qui parfois rend étrange ce paysage et semble vous enfermer dans un monde parallèle. Et parfois dessinent sur le sol des tableaux de mini-écume, bulles retenues avec des trous jusqu’à la prochaine vague qui détruira tout.




Le sable et la plage qui semblent ne jamais se tarir et qui s’allongent sur des milliers de kilomètres. Infini et si proche.
Les nuages qui volent au-dessus de vote tête et le ciel bleu azur qui fait son apparition entre deux lignes de nuages.



Vous continuez votre chemin sur le sable gris et vous croisez un monde qui peut sembler triste mais qui en fait vous fait découvrir un monde parallèle.
Des troncs d’arbres jonchent le sable, tantôt des racines à l’air et au vent, comme si elles cherchaient à accrocher le ciel ou à attraper les vagues. Parfois des forêts au sol se sont formées et vous ne savez où poser vos pieds ni où passer. C’est perturbant et effrayant. La mer retourne tout, dévaste tout et rien n’est pareil à chaque moment. Des troncs comme des proues de bateaux sont poussées par les vagues. Ou un bout de racine où les vagues s’enroulent pour former des paysages tristes.
Des noix de coco ont roulé sur le sol et parfois certaines ont fait éclore une jolie feuille de palmier. Là plantée au milieu de nulle part et paradoxalement se fichant du peu de probabilité de survivre. Certaines sur le sol sont jaunes et mortes, asséchées par les rayons du soleil.

Des algues jaunes forment des amas, des touffes, incrustés dans le sable et semblent se rire de la nature. Elles forment des tableaux pittoresques qui ravissent nos yeux et nous étonnent toujours. La nature a des pouvoirs que nous ne connaissons pas.


Au-dessus de vos têtes des escadrilles de pélicans volent et ressemblent à une armée espionne. Ils volent dans un sens pour à contre-sens et vous épient. Ils forment de jolis dessins en forme de triangle ou bien de ligne droite ou encore de doux mélange de style comme des zigzags sorte de grands serpents aériens. Impressionnant à regarder. Voir perturbant !

Ou bien des aigles volent au-dessus de vous cherchant une charogne à dépecer ! Par moments ils se posent sur les branches de palmiers pour pouvoir apprécier la situation et choisir le chemin à parcourir.


Et à vos pieds une cour de piafs tout petits qui picorent le sable à la recherche de crustacés ou de vers. C’est une danse d’oiseaux gris à collerette blanche autour du cou et des yeux avec un bout orange autour du bec.

Un monde où tout se comprend et forme une ribambelle de nouveaux mondes.
Paris le 6 Mai 2022.
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