Un petit tour en bateau à la découverte de la nature environnante.
De bon matin nous partons voguer pour découvrir ce qui nous entoure et commençons par découvrir un oiseau niché sur son nid. Il est tigré avec un bec pointu jaune et gris. Le jaune étant proche de ses yeux jaunes aussi et sous le bec des plumes marron et grises foncées lui décorent son poitrail si je peux dire. Cet oiseau est majestueux et nous regarde passer impassible. Il est complètement intégré à la nature qui l’entoure. Se cacher et se métamorphoser est la meilleure protection pour les animaux.

La mangrove nous entoure toujours et les racines des arbres apparaissent arrondies se mirant dans l’eau se transformant à nos yeux pour former des protubérances rondes et infinies. Elles créent un décor échevelé et profond. L’eau reflète les branches des palmiers et on ne sait plus où la terre de l’eau. Cela donne des décors étranges, relevant du miracle de la nature. La féérie de l’eau qui bouge et les reflets qui dansent nous transportent dans un milieu aquatique euphorique.


Des racines aux doigts presque crochus se lancent à notre suite, on dirait des tentacules espérant nous aspirer !
Au détour d’un arbre nous découvrons la fleur blanche typique de Tortuguero, emblème de ce parc. Elle a de longs pétales, tous fins, blancs et en son centre une protubérance blanche et rouge au bout de ses filaments. Elle éclate de couleur sur le vert des arbres. Cette fleur a le secret de sa beauté. Des orchidées font jour ou bien des fruits roses marron se détachent du vert environnant.

A ses côtés une araignée géante, sorte de tarentule, a tissé sa toile pour y emprisonner ses proies en vue d’un bon festin. Son corps fait de pointillés verts, marron et ses grandes pattes noires et jaunes vous font froid dans le dos. On dirait qu’il est dessiné sur ce ventre une tête marron avec des yeux, un nez et une bouche. Allergique aux araignées d’abstenir ! Sa toile est d’une finesse et on peut voir les carrés bien tracés et bien filés.

Nous continuons notre chemin dans ce monde parallèle où nous ne savons plus ce qui est de notre imagination ou bien de la nature qui nous cache ses secrets les plus gardés. Le monde vous regarde et vous voit. Vous ne les voyez pas !
Nous croisons sur les troncs des arbres des mini chauves-souris – il faut des jumelles pour les voir tellement elles sont petites et se confondent avec la couler du tronc. Ce n’est pas mon animal favori !

Plus loin nous rencontrons le basilic vert (on ne rit pas c’est son vrai nom) petit reptile tout vert fluorescent presque sorti d’un monde préhistorique, sorte d’allien vert. On l’appelle aussi « lézard Jésus-Christ » car il a la capacité de courir sur l’eau afin d’échapper à ses prédateurs. On dirait un animal provenant de l’ère des dinosaures avec ses oreilles pointues au-dessus de sa tête et ses espèces d’ailes le long de son corps. Il est comme statufié sur l’écorce de l’arbre, comme à l’aguet de l’intrus qui ose le déranger. J’ai loupé aussi plusieurs iguanes par manque de dextérité et de visibilité.



Nos croisons aussi des cormorans gris noirs perchés sur une branche et prenant le soleil. Les ailes ne sont pas étendues pour être séchées comme nous en verrons sur le chemin du retour assis sur une tortue prenant le soleil elle aussi. Puis des hérons bleus. Ou bien des ibis bleus qui nous regardent passer notre chemin.


Et nous croisons à notre retour à l’hôtel un caïman se pavanant sur l’herbe fraiche. Il est énorme. D’un coup de queue il pourrait nous envoyer dans l’eau et sa mâchoire ouverte me fait froid dans le dos.

Nous retrouvons dans notre jardin les singes hurleurs qui se font un plaisir d’hurler le matin au levé du jour accompagné par les oiseaux et les toucans qui font un boucan d’enfer. Ces derniers ont le bec jaune. Ils sont majestueux posés sur les branches à vous regarder du haut de leur arbre.




La nature est belle et la respecter est encore mieux. Juste regarder, s’émerveiller et découvrir.
Au plaisir.
Paris le 6 Mai 2022.
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