

S’il y a un monde merveilleux au Costa Rica c’est celui des papillons qui virevoltent partout et qui enchantent le monde de cette nature.
On les trouve dans la nature volant d’arbres en fleurs mais aussi dans des sortes de conservatoire, refuges ou jardin où ces derniers vivent des jours heureux et sont protégés.
Il y a 160 000 espèces de papillons dans le monde dont 8 000 au Costa Rica. C’est vous dire la richesse et la variété de ce monde volant.
Ce que j’aime c’est les regarder et surtout découvrir la variété de papillons que l’on peut voir au Costa Rica.
Des tailles incroyables : minuscules, moyens et grands. Des couleurs à faire pâlir le monde : bleu, orange, bleu turquoise, noir tacheté de rouge, de vert, d’orange, de blanc, vert zébré, marrons avec des tâches plus claires… Et tout ce petit monde vit ensemble, sous des sortes de volières ou dans des maisons qui les protègent de leurs prédateurs.
Je les ai découvert à plusieurs endroits : dans le conservatoire des papillons (Butterfly Conservatory) à El Castillo près du volcan Arenal, à Monteverde dans le site le jardin des papillons (el jardin de las mariposas), au musée du Costa Rica à San José.


Ce qui est incroyable c’est le nombre et surtout les robes et les dessins de ces papillons. On dirait des peintures réalisées finement, élaborées avec goût qui mélangent tous les tons.
Ils volent un peu partout, goûtent aux pollens des fleurs mais aussi aux petits bouts de goyave posée dans des assiettes. Ils en sortent le nectar et semblent s’en délecter.
Un petit descriptif du papillon et de ses particularités :

On peut rester des heures à les regarder passer d’une feuille à une autre, vous échapper du regard et surtout fendre l’air à une vitesse qui vous rend difficile la photo. Pour certains en particulier les bleus on ne peut les capter tellement ils bougent dans tous les sens. On peut admirer les fines pattes qui leur permettent de se poser où bon leur semble. Leurs antennes qui leur permettent de se nourrir. Tous ces petits détails d’un papillon, qui vous charment. Les ailes aux dessins si magnifiques que l’on peut passer des heures à les regarder et s’en délecter.
J’ai l’impression d’être Alice au pays des merveilles et chaque merveille est un papillon qui file devant mes yeux. Ils ont une dextérité incroyable, volent, se posent sur une feuille ou une fleur puis repartent aussitôt. Pas le temps de respirer qu’ils sont déjà ailleurs.
Et là je vais vous laisser vous émerveiller devant certains spécimens. J’ai mis le nom des papillons en anglais par choix et par facilité.
On peut voir le » common blue morpho » qui a des ailes bleues lorsqu’elles sont déployées et lorsqu’il les referme, se transforme en marron avec des tâches plus claires, des ronds et des zébrures.


Le « east mexican banner » caractéristique car zébré noir et blanc avec deux tâches orange à chaque bout de ses ailes déployées. C’est un des papillons que l’on peut facilement voir.

Le « zebra longwing » qui lui est vert et noir et que l’on aperçoit bien dans les feuilles. Ce vert est pétant.

Un tout orange avec son trait blanc de chaque côté qui ressemble au « Julia ».

Le « crimson-patched longwing » noir, orange et blanc qui donne l’impression de porter un petit papillon blanc sur le milieu de ses ailes.

Le « cream spotted tigerwing » avec le bas de ses ailes orange et le haut tachetées de noir.

Et le « rusty tipped page » qui joue dans les marrons, orange et blanc avec des ailes crénelées de pointes.
Le « dirce beauty » tout zébré marron et blanc avec de grandes et larges lignes blanches se confond avec les arbres sur lesquels ils se posent. Métamorphose et intégration dans le décor ! Très impressionnant !
Et le « whitened bluewing », tout bleu et blanc, qui se joue des feuilles vertes rayées sur lesquelles il s’est posé.

Ces promenades dans ces jardins de papillons ont éclairé mes journées de soleil, de couleurs et de mouvements. C’était un émerveillement de tous les moments.

Paris 11 avril 2022.
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