Le clos Lucé ou le parc Leonardo da Vinci


Que revenir voir si la rose qui est éclose est bien là en ce jour ?

Eh oui les roses blanches en corolles superposées font la danse ou bien les roses aux pétales blancs tendent leurs fleurs vers le soleil. Le potager, coupé en carré au cordeau, rougit et les potirons font la danse. Les petits étangs fument et font des fumerolles dignes des étangs de Sologne dans Raboliot. Tout est irréel mais bien réel.

Les arbres sont à la fête en rougissant ou bien jaunissant très légèrement ; les fleurs des mini-sapins sont rougeoyant et on peut admirer les œuvres de Leonardo da Vinci tout le long de la visite. Les pétales des feuilles sont encore pleines de gouttelettes d’eau et d’humidité. Le soleil nous sourit et nous caresse d’une douce chaleur. Les cyclamens sauvages jonchent les pelouses et transforment le parc en un tapis de fleurs blanches et roses. Le clapotis de l’eau est juste divin et fait prendre conscience de la force la nature et de son côté reposant. Quel bonheur que de parcourir ce parc où la civilisation semble absente et où l’on rencontre peu de monde. Le rêve pour une parisienne assoiffée de verdure et d’oubli des murs où l’on est enfermé !

Les roses de Noêl sont écloses et ajoutent au tableau la joie de Dame nature. Marcher dans ce parc est un doux plaisir : sentir cette nature qui est forte et qui charme le quidam ; entendre les oiseaux chanter ; découvrir les œuvres de Vinci et entendre le bruit de la rivière ou des étangs : et surtout profiter de cette nature offerte – quel merveille !

On passe des ponts, regarde pendre et tournoyer le long des arbres des images de réalisations de Leonard da Vinci – beautés des corps, qui virevoltent, en se pâmant sous les arbres en écoutant le vent souffler dans les feuilles de peupliers – quel délice !

Rien de tel pour se délasser ! Un pont de la Corne d’Or – vous voilà projeté à Constantinople ; et continuer son chemin pour découvrir non loin de là un pigeonnier, de forme carrée, en briques, ensoleillés, qui s’éclaire de lumières rouge et orange ; voir les champs de cyclamens à vos pieds qui tapissent le sous-bois – rien de meilleur pour le moral ! Le soleil et l’ombre des arbres et des chemins jouent une danse rieuse. Cheminant dans ce jardin, les couleurs apportent repos et joie et quel plaisir que de côtoyer ces beautés. Tout se fond et se reflète dans l’eau, des miroirs nous renvoient les couleurs et les formes. S’évader est le maître mot du jour !

Puis le château du Clos Lucé apparait et se fond dans le paysage d’arbres encore vert. La roue tourne et tourne encore lançant ses clapotis comme des rires ; les feuilles dans l’eau font des paysages ressemblant à des collages d’enfants et on ne sait plus où est le réel de l’irréel ?

Là aussi le ciel est avec nous, bleu azur avec quelques nuages qui jouent la farandole et se moquent de nous.

Et puis l’envie de revisiter le château et de revoir les chambres et les salles où vécut Leonard da Vinci me fait revenir sur mes pas. Du château je regarde le petit jardin intérieur, digne de Cordoue avec la fontaine plantée au milieu, dont s’échappe un jet d’eau qui lui aussi joue sa musique. Là encore on se croirait en Toscane. L’Italie n’est pas loin !

Je suis émerveillée par les bouquets de fleurs qui trônent dans le château et le gout particulier avec lesquels ils sont arrangés que cela soit dans une entrée ou bien dans la salle à manger. S’évader dans des champs de fleurs !

Et du bout du jardin on a une vue sur Amboise et le château.

Dépaysement assuré et force restauratrice de la nature qui vous emporte loin. Enchantement et évasion – que dire de plus.

Paris le 18 octobre 20

Catégories :Europe, FranceTags:, , , , ,

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