Un petit tour en Normandie


Un petit tour et puis s’en vont les souvenirs et les plaisirs. Un petit tour et puis s’en vont les jolis moments passés à Villers sur mer où nous rejoignions Christophe dans sa maison familiale dominant la mer et dont les pommiers ravissaient nos papilles. Jolis souvenirs où béquillant je ramassais ces mêmes pommes pour qu’elles finissent en délicieuses compotes.

Revenir à Villers est toujours un plaisir des yeux, des papilles gustatives et surtout de la mer qui tend les bras et vous entortille dans une danse envoutante.

Et ce week-end en Normandie fut des plus radieux.

Le soleil au rendez-vous dardait nos corps de ses rayons et chauffait la mer qui nous appelait pour plonger joyeusement dedans.

Jour enchanteresse qui commença par de jolis plats de poissons et continua par une balade dans Villers pour finir par nager dans la mer.

Une promenade à la découverte du dinosaure planté sur la place centrale, tout vert et masqué à la mode Covid ! Même là on ne peut se séparer de ce satané invité de 2020 ! Mais là il a fallu un masque king-size ! Il faut bien en rigoler sinon on va finir par pleurer.

Déambuler le long des maisons normandes typiques avec les balcons en bois blanc, les façades à bow-windows et colombages colorés nous faisaient des clins d’oeil. Les couleurs vert-pomme, rouge-brique des maisons aux jardins fleuris de roses grimpant le long des murs ; des pommiers éclatant de pommes rouges ; de palissade recouverte de fleurs de passiflores aux pétales dont les pistils comme des fins cils mauves, pourpres et noirs dessinaient l’intérieur avec une finesse ressemblant à une peinture de maître. Cette fleur dont le cœur ressemble à une orchidée miniature qui tend un piège mortel comme les araignées enserrent leurs victimes dans leur toile.

Les maisons aux rebords de carreaux de faïence représentant des feuilles, des coquilles Saint-Jacques ou des globes terrestres bleu ciel ou bien celui de l’établissement municipal destiné à l’hydrothérapie et aux bains chauds aux fleurs vert-foncées et aux fenêtres bleues qui vous racontent l’histoire des eaux que l’on venait prendre à Villers – monde oublié de nos jours.

Et puis les maisons du bord de mer aux colombages vert clair ou bien crépis jaunasse dont tous les volets sont fermés comme abandonnés à la fin de l’été. Les porches dont les carrelages comme des étoiles tissent l’entrée et vous font rêver que vous en êtes le joyeux destinataire. Ou bien les toitures au pointes lancées vers le ciel ou celles en triangle dont la pointe darde l’espace bleu et vert.

Mais notre bonheur est celui de croiser la plage et son étendue de sable fin blond ; d’avoir une vue pure à 360° et surtout de pouvoir admirer la pointe du Havre tant la vue est dégagée.

Plage où les vagues refluent et font des superpositions les unes sur les autres ; où le soleil du soir se reflète et illumine les vagues et la mer ; permet d’apprécier la transparence de l’eau, sa fluidité et son espièglerie de jeux de miroirs ; d’y voir de jolis bars ou autres espèces voguer et sauter entre les vagues. Je n’avais encore jamais vu de si près des poissons volants et peu apeurés par les passants marchant sur leurs traces.

Quelques brasses dans cette mer calme, légèrement agitée par le vent et tout devient repos et sérénité.

Quel bonheur de revenir à Villers sur mer et de profiter de cette si belle nature et de cette station balnéaire.

Paris le 27 septembre 2020.

Catégories :Europe, FranceTags:, ,

1 commentaire

  1. Joli partage…. »Notre » Normandie pour se ressourcer au bord de l’ eau 😉

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