Dans la série des panneaux électriques commencée au Canada, voici une suite en Nouvelle Zélande.

Au gré de mes pérégrinations, j’ai pu voir un certain nombre de panneaux peints qui reflètent le pays, sa nature et la quête de ses habitants.

J’adore les photographier et pouvoir les narrer auprès de vous mes lecteurs favoris.

Cela va de la nature sauvage avec les falaises de sable fin blond et les vagues qui viennent les lécher, les détruire, les éroder, les remodeler. Et les forêts verdoyantes, tropicales, foisonnantes et impressionnantes par leur taille qui parsèment les hauteurs.

Que l’on retrouve avec les poubelles grises où là encore les arbres immenses comme des baobabs mais plutôt des arbres de Noêl (Pohutukawa) aux pompons rouges viennent ornementer les villes, les plages et pourquoi pas les falaises. Avec les montagnes en fond et les nuages qui caractérisent si bien ce pays. Que l’on retrouve aussi le long des rivières ou fleuves immenses.

Nature qui s’exprime aussi avec les escargots qui se baladent dans les forêts de Kauris. Le kauri étant l’arbre sacré des Maoris. Arbre plusieurs fois millénaire qui peut mesurer 50 mètres de haut et avoir une circonférence de 5 mètres. L’arbre qui vous regarde de si haut que vous en avez le vertige. Et surtout qui ressemble à une tête de poil de Carotte verte. Le haut du troc est chevelu par de nombreuses branches qui font comme des touffes de cheveux dézingués. Et les kiwis qui eux sont l’emblème nationale des néo-zélandais que l’on nomme aussi « kiwis » ; qui se baladent la nuit dans les forêts style jungle pour échapper à ses prédateurs ; kiwis dont mâles et femelles se parlent la nuit en émettant des chants qui se répondent ; qui piquent le sol de leur très long becs pour attraper les vers de terre et se régaler.

La forêt c’est tout un éco-système qui grouille de vie !

Que l’on retrouve dans les villes avec les fameux « cabbage tree » si reconnaissable par leur long tronc et leurs quatre poils sur la tête. La tige fibreuse sert à faire des boites pour les Maoris.

 

Il y a aussi la nature avec ses lacs, ses lupins foisonnants qui se multiplient partout et don on ne sait se débarrasser. Et puis les gentils moutons bien dodus et recouverts d’une laine dense et grasse qui sert à faire les pulls que nous adorons porter car ils sont chauds. Et les paysages de neige si caractéristiques de l’ile du sud.

Et les fruits que la région de l’Otago central donne en abondance. Région de vergers foisonnants.

Et les jolies abeilles qui butinent les différentes fleurs du pays de l’hémisphère sud. En particulier le tee-tree dit Manuka ou Hanuka selon la taille de son arbre. Et là on sent le miel qui parcourt ce pays et vous embaume les narines avec délectation. Il fera partie des sensations de ce pays qui resteront en ma mémoire. Car le miel de Hanuka ou Manuka est un délice en bouche et permet de soigner en astringent le corps.

Et puis les villes avec ce panneau où l’on découvre les visages de personnes avec les cheveux longs, les cheveux courts, les couettes, les bonnets, les casques de musique qui vous coupent du monde réel, ou bien ceux qui vous disent bonjour. Et ceux qui émettent des borborygmes. Un monde en ébullition ! Avec ce monde de fou qui détruit tout sur son passage, des pyramides bleues qui hurlent et s’agitent, aux bus qui crachent des êtres déments et des poulpes oranges qui se rebiffent. C’est pourquoi l’orang-outan agite son panneau « don’t panic » (ne paniquez pas !). Où va le monde dans sa destruction.

Heureusement nous avon ce visage épanoui dont les cheveux se glissent dans le lac pour laisser s’échapper et nager les poissons et les poulpes. Et les montagnes verdoyantes qui se reflètent dans les eaux du lac bleu. Un monde du silence, du repos et de la sérénité qui caractérise la Nouvelle Zélande.

Une très belle image de ce qu’est ce pays et son attachement à cette nature dithyrambique, extravagante et hors normes.

C’est cela la Nouvelle Zélande. Bienvenue en Zélandia !

Février 2020.