Exposition Musée Maillol : Du Douanier Rousseau à Séraphine, les grands maîtres naïfs


Une balade dans le siècle précédent à travers les peintres naïfs dits primitifs, la nature, les fleurs, les feuillages, le animaux et les âmes qui se découvrent. L’enchantement de l’enfant pour les adultes. Des constellations pour faire rêver et étoiler nos vies terriennes.

J’ai toujours adoré les peintures du Douanier Rousseau que j’ai découvert avec mes parents lors de grandes expositions.

Je l’ai retrouvé avec son âme d’enfant et son art naïf tellement prenant et enjôleur. Sa verdure, ses grands animaux peints et vus dans les zoos autour de Paris. Mais aussi ses bouquets de fleurs roses et blancs mêlant fraîcheur et pureté. Imaginatif et recréant un monde verdoyant où la faune, la flore et les animaux vont en rythme.

A cette âme d’enfant s’ajoute celle inconnue et méconnue de Séraphine avec ses fleurs et ses fruits si colorés qui pétillent de vie et dardent les toiles de mouvements, d’ensoleillement et de bonheur. C’est un vrai régal de sensations, d’odeurs imaginées, dessinées, imprimées de rayonnement qui se déroule au gré des arbres, des feuilles ou des fleurs, des grappes de raisins qui rendent une volonté de bonheur aux toiles exposées.

Il ne faut point de mots pour comprendre ce que Séraphine veut nous donner à regarder. Seuls nos sens sont en éveil pour le plus grand plaisir des spectateurs que nous sommes. Les couleurs envahissent nos sens, nos papilles gustatives se développent et nous embrassons, enserrons ces sensations si intenses et nouvelles à travers les tableaux sur les marguerites, les mimosas, les pommes aux feuilles.

Les couleurs sont une fée qui de sa baguette magique nous envoie nous promener dans un monde imaginaire tel celui d’Alice aux pays des merveilles. La nature est à l’honneur et son ravissement est étonnant, détonnant et plein de sensualité. Par là-même n’hésitez pas à regarder le film Séraphine qui la fit découvrir.

(https://www.bing.com/videos/search?q=seraphine+bande+annonce&view=detail&mid=1530C7791916C5A362941530C7791916C5A36294&FORM=VIRE)

Et le merveilleux perdure avec André Bauchant qui partage ses tableaux entre des fleurs, des oiseaux et des paysages. Il nous fait parcourir des parterres de dahlias où lui-même se produit.

Des fleurs qui pétillent de vigueur et nous réconcilie avec les beautés de la nature.

Et surtout ce tableau des oiseaux exotiques comme si nous étions au Brésil avec les perroquets bleus et rouges. Un monde inconnu s’ouvre à nous et nous fait sortir de la grisaille des jours pluvieux de Paris.

D’autres ont peint la mer comme Dominique Peyronnet où les vagues heurtent les falaises et où le ciel ressemble aux vagues. Déferlante de vagues et de nuages ; flux et reflux ; marquant de son empreinte « moussonneuse » le sable blanc. Ou bien une mer brumeuse où le ciel est plat, gris et triste. Temps de tristesse grisonnante.

Le Douanier Rousseau lui imagine les falaises vues d’un bateau et on se croirait au pied des falaises d’Etretat.

Et puis la mer fait parler de bains et de corps bien en chair avec Camille Bombois qui représente les femmes dans leurs habits naturels alors qu’elles vont au bain ou bien découvre le sexe des anges. Un peu comme le tableau de Courbet « Sur l’origine du monde ».

Après l’exposition offre des vues de villes qui font un clin d’œil à la jeune fille à la perle.

Une belle exposition sur les naïfs et l’époque du début du siècle dernier.

Bonne visite et émerveillement !

Paris 22 septembre 2019.

Lien pour l’expo : https://vimeo.com/358738231

https://www.culturespaces.com/fr/douanier-rousseau-seraphine-monde-merveilleux-naifs

 

Catégories :Europe, France, Non classéTags:, , , , , ,

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