Une exposition petite mais dense sur les œuvres de Mucha se tient à Paris jusqu’à fin janvier 2019.

Beaucoup de monde cet après-midi de novembre pour découvrir l’œuvre de Mucha si connue pour ses aspects cosmopolites représentant Sarah Bernard et les affiches de théâtre. Il faut dire que Mucha est très connu pour toutes les affiches qu’il a réalisé pour des maisons de champagne ou de biscuits. Mucha est connu pour cela.

Mais ce n’est pas ce qui a retenu mon attention.

J’ai été étonnée de découvrir que Mucha avait peint pour l ‘exposition universelle de Paris en 1900 en décorant le pavillon de Bosnie Herzégovine et en représentant les peuples slaves dans leur lutte commune contre l’oppression.

J’ai flashé sur des œuvres plus mystiques comme « Vision »  ou d’autres. Un mélange du Christ sur la croix ou de la Sainte Vierge dans les couleurs bleutées où Mucha représente les « forces mystérieuses » qui guident nos vies.

Mais ce qui m’a frappé ce sont les œuvres patriotiques, à la « soviétique » qui dépeignent les slaves dans leur unité. Des œuvres qui décrivent l’histoire tchèque et celle aussi des autres nations slaves. On pourrait dire qu’il a créé des images à la soviétique tellement elles reflètent la vie politique, nationaliste de ces peuples. Les tableaux vantent les aspects nationalistes, style komsomols russes, pour représenter la Moravie! Ou bien les slogans que l’on peut retrouver dans le métro moscovite des années 40/50. La typologie des œuvres vantant les campagnes et le travail.

Et j’ai adoré les peintures dépeignant ces femmes enturbannées de fleurs avec une bougie, et ces filles fleurs dont les fonds sont des trésors de fleurs. Très rafraîchissant !

Et puis le dernier tableau à m’avoir marqué est celui de l’âge de la sagesse, de la raison et de l’amour. Un triptyque qui résume toute la vie.

Novembre 2018