
Hier pour Pâques une jolie balade dans le parc floral de Vincennes m’a ravie.
Je pense que c’est bien la première fois que je vais me promener dans un parc à l’est de Paris et dans un endroit magnifique qui mérite de s’y attarder.
Le parc se trouve à côté du château de Vincennes, en plein cœur du bois de Vincennes et comprend 24 000 m2 de verdure et de pavillons style Baltard. Un régal des yeux.
35 hectares de verdures et 3000 plantes rien que pour nous.
Alors à la découverte de ce dernier !
Tout d’abord le ciel était bleu azur, pur et les jeunes feuilles écloses contrastaient et ressortaient au milieu de ce ciel. Je dois dire que j’adore regarder les cimes des arbres et surtout leur verdoyance me projette dans le monde des arbres.

Les allées bien droites ou circulaires du parc vous emmènent dans différents mondes : celui des pivoines, celui des bambous ou bien des pavillons des bonsaïs entre autres. Et c’est un plaisir de déambuler dans ce monde des fleurs. Cela me rappelait dans une moindre mesure le parc de Sokolniki à Moscou au mois de mai lors de l’éclosion furieuse de la nature.
Les prunus donnaient leurs plus belles fleurs roses touffues et faisaient penser aux cerisiers qui ouvrent leurs fleurs et sont une féérie au Japon.

Les gens venaient dans le parc pour profiter du soleil, piqueniquer et se reposer sur les parcours de pelouse recouverte de pâquerettes blanches.

Les jonquilles blanches faisaient la fête sur les parterres de pelouse. Les jaunes ayant déjà fleuries et étant flétries.

Les massifs d’azalées violet attendent la chaleur et le soleil pour s’ouvrir. Et des petites rivières aux abords du pavillon des bonsaïs semblaient nous transporter au Japon.

Dans le pavillon des bonsaïs le paon nous attendait mais ne désirait pas faire la roue mais criait, manifestait sa beauté. Sa traine verte aux ronds bleus nous invitait à nous pâmer devant lui. Il était majestueux et nous en croiserons d’autres plantés sur les toits. Son aigrette était incroyable et me faisait penser à des fins bâtons dans les cheveux des geishas au Japon.


Le jardin ressemblait à ceux du Japon zen où tout est tiré au cordon et a une signification. Tout revient à ce monde oriental. Les pivoines roses nous enchantaient par leur parfum. Tout autour une bambouseraie faisait face au pavillon et cela m’a rappelé le jardin japonais dans le jardin Lancaster à Cartago au Costa Rica. On pouvait entrer entre les bambous et s’y enfoncer.


En fait les jardins et les fleurs éveillent le monde des voyages réalisés. A l’intérieur des bonsaïs se pavanaient et je les admirais car c’est une véritable science que de les créer et les faire pousser. Des petites forets étaient sur des socles très fins et une impression de se promener dans un monde lilliputien se faisait notre. Et le côté japonisant du pavillon où tout était simple, sans fioritures et reposant. Les portes rouges nous renvoyaient aux couleurs des ponts rouges au Japon.


Puis nous avons traversé le parc des pivoines et là un monde de saveurs, d’odeurs et de couleurs se faisaient jour. Des roses, des mauves pales, des rouges, des blanches aux pétales triangulaires et la bruyère de Sologne tapissait le sol.



Les azalées se paraient de leurs couleurs mauve foncé, prunes et sortaient de dessous des pierres. D’autres aux couleurs marron clair faisaient des massifs incroyables et se détachaient du reste de la forêt de pins des landes.


Un jardin de tulipes de toutes les formes et de toutes les couleurs : une féérie, une fête du printemps comme on peut les rencontrer en Hollande à keukhenof. Une explosion de la nature et le travail des jardiniers pur nous enjôler.

Une tulipe aux pétales touffus jamais encore vus et qui m’a ravie. Une exception parmi d’autres !

Et celle rose aux pétales comme des cils peignés.

Et cette plante grasse dont j’ai oublié le nom mais qui forme des massifs jaunes.

Je vous invite à découvrir ce lieu de beautés où l’on respire le bon air et où l’on entend encore les oiseaux en soirée s’en donner à cœur joie.
Paris, le 18 Avril 2022.
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