La tour ronde dite Rundetaarn – Copenhague

Par cestivals2 décembre 2021

Alors là s’il est un lieu incroyable planté en plein centre de Copenhague et adossé à une magnifique église où l’on peut écouter des orgues vous transporter à l’autre bout du monde de la spiritualité je vous prie de bien vouloir vous y rendre.

Pour un peut d’histoire, la tour ronde fut édifiée dès 1642. Elle fait partie du complexe de la Trinité, cette fameuse église. Elle combine l’observatoire tout en haut de la tour, la bibliothèque au-dessus de l’église et l’église la Trinité elle-même.

Elle fut construite par le roi Christian IV avec des pierres jaunes et rouges. Il y ajouta le rébus sur son fronton : Guide, Dieu/Seigneur, la vraie doctrine et la justice. Quatre points cruciaux de la vie de Christian IV.

Elle s’élève à 34,8 mètres au-dessus du sol.

Pour y grimper il faut prendre la rampe en forme de colimaçon en brique jaune qui tourne et retourne pour vous amener au bout d’un temps au niveau le plus élevé qui sont la plateforme donnant une vue incroyable sur la ville – vue à 360° et l’observatoire astronomique juste au-dessus. Presque dans les étoiles !

La rampe en colimaçon est juste imprévisible, envoutante, perturbante car en rond et vous faisant perdre l’équilibre. Les murs recouverts de chaud donne un aspect de pureté. Cette rampe s’enroule 7,5 fois autour de la cavité centrale de la tour. C’est donc le seul chemin pour atteindre le sommet et donc le firmament.

A chaque virage, à travers les fenêtres, on peut admirer la vue sur la ville qui devient de plus en, plus gigantesque au fur et à mesure que l’on gravit cette rampe.

Au tout début à travers une porte en verre on peut admirer la vue sur l’église de la Trinité et apercevoir la richesse de l’autel et des lustres qui cheminent le long de l’église.

On grimpe et peut stopper à certain pallier pour pouvoir admirer la salle de la bibliothèque qui était en cours d’aménagement pour une exposition – dénommée ainsi car elle fut la bibliothèque universitaire jusqu’en 1861. L’étape suivante c’est le grenier que j’ai visité en redescendant. C’est une pure merveille. On peut y admirer la charpente du grenier de la cloche détruite au moment de l’incendie de Copenhague en 1728. On se trouve deux étages au-dessus de l’église La Trinité. On peut aussi y voir quelques très belles pièces sur la science et les poteaux qui soutiennent la charpente.

Avant d’atteindre la plateforme on peut voir la cavité centrale mais aucune envie de me plier en quatre pour la voir ; mais surtout voir le planétarium qui représente le système solaire avec le soleil en son centre. La petite balle blanche est la Terre. Il a été construit par l’astronome danois Ole Rømer.

Pour arriver à la plateforme un tout petit escalier en pierre et en colimaçon aux murs rouges vous ouvre le firmament mais il faut savoir patienter pour avoir le feu vert et pouvoir grimper jusqu’à la plateforme. Et là oh la vue qui vous coupe le souffle.

On est d’abord surpris par la vue à 360° sur la ville et puis on tourne autour de la tour pour admirer la vue et les bâtiments qui s’offrent à nos eux. Un peu de vent ce jour-là m’accompagnait, les nuages se jouaient de la vue et le soleil ainsi que le ciel bleu faisaient de brève apparition. Une très belle rambarde à claires-voies de Gaspar Fincke ornées du monogramme du roi Christian IV ainsi que sa devise « Regna Firmat Pietas » (soit la Piété fortifie les règnes) nous protégeait de l’appel du vide. Je vous laisse regarder les vues sur la ville à la limite du coucher du soleil.

Et puis je n’ai pas résisté d’aller voir l’observatoire dans lequel vous ne nous pouvez pas rentrer. Vous pouvez voir le télescope qui date de 1929. On n’a qu’une envie c’est de coller son œil sur le télescope et pouvoir regarder les étoiles. Juste prendre une leçon d’astronomie afin de rêver. Pour une autre fois !