Islande, les pays du froid et des neiges éternelles – épisode 3 – Bingvellir, Geysir, Gulfoss


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Et puis je suis partie explorer le parc national de Bingvellir, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Ici, la faille entre la plaque américaine et la plaque eurasienne émerge au grand jour. On peut même la fouler du pied ! Bingvellir est également l’endroit où les chefs de clans vikings se retrouvaient une fois par an pour une session parlementaire. Ils cherchaient alors des consensus pour régler les conflits et édictaient des lois. Pour la force du symbole, c’est à Bingvellir que fut proclamée l’indépendance du pays le 17 Juin 1944. Non loin, le reposant lac Bingvallavatn, plus grand lac naturel d’Islande, abrite une peuplade de canards et oies sauvages. Mais en hiver les canards il faut les chercher ! L’endroit est juste irréel, entre le ciel gris, les eaux non gelées du lac et la neige qui a tout recouvert. Impressionnant je suis restée des minutes à regarder ce paysage qui s’étire devant vous avec le lever du soleil.   On y voit les failles profondes qui découpent au chalumeau la terre islandaise. Et là c’est bien visible. On ne peut pas le louper et on peut même marcher à l’intérieur de certaines failles en suivant les chemins aménagés. Et puis le jeu des lumières, du soleil, des nuages …. C’est juste imprévisible, détendant et cela vous habite même encore 2 ans après quand je revois les photos. On se fait tous photographier devant cet endroit de charme !!! Puis, direction le grand Geysir, un geyser qui était capable de projeter un jet d’eau bouillante à 60 mètres de haut dans les années 1950 ! Depuis, son activité s’est quelque peu ralenti mais on peut quand même admirer le geyser Strokkur, dont la colonne d’eau atteint 10 à 15 mètres.

Dernière belle étape du Cercle d’Or : les chutes de Gullfoss, dont le nom signifie « chutes d’or ». Hautes de 32 mètres, elles ont un débit si puissant qu’elles grondent de manière impressionnante ! Alimentées par les eaux de la fonte du glacier Langjökull, la rivière Hvità (« rivière blanche ») fait une chute de 32 mètres en deux paliers successifs, avant de tomber dans une gorge étroite bordée d’orgues basaltiques. La chute est composée de deux larges cascades qui plongent en zigzag dans les gorges.

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Quand les chutes sont gelées on entend pas ou peu de bruit. Tout est figé, sourd, comme arrêté dans le temps, dans l’espace. Pas de brume ni de vapeur d’eau. Le bruit disparait et tout est glaçant. Les glaces changent de couleurs et rendent ce lieu miraculeusement bleu voire couleur acier avec l’enneigement des sommets et des monts. Le vent vous gèle littéralement sur place et c’est bien un des endroits où il faut le plus froid. La vue est impressionnante et grandiose sur les chutes et on peut apercevoir toutes les strates des chutes, l’aplat de la montagne. Cela fait penser aux Rocheuses. Tout en bas la rivière coule le long de l’eau glacée des chutes qui ressemblent à des forêts de sapins gelés et droits comme des ifs ! Ca fait tout drôle de confondre les chutes gelées avec des sapins ! Non je n’avais pas bu ! Toute vie s’était arrêtée ici.

Et puis la dernière vision que j’ai de l’Islande ce sont ses petits chevaux trapus et qui représentent la teneur de ce pays.

Paris Décembre 2017.

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