Dans toutes les villes où j’erre je me fais un plaisir de découvrir les peintures sur mur des locaux.
Cette expression de l’art est toujours une découverte et un émerveillement des yeux.
Beyrouth n’y a pas coupé et j’ai découvert des œuvres originales et qui font rêver.
Tout d’abord dans une rue proche de l’université américaine de Beyrouth AUB le slogan Beitu 2017 avec un personnage à trois yeux (peut-être les différentes communautés religieuses) et la fleur à la place de la bouche et du nez. J’ai adoré cette image de Beyrouth et elle reste mon slogan beyrouthin.
Proche de mon hôtel dans le quartier de l’Hamra, j’ai découvert deux œuvres impressionnantes par leur taille et hauteur et surtout ce qu’elle représentait : un chien enveloppé d’un manteau portant dans ses bras un agneau, assis avec un tonneau à ses pieds ayant plein de fruits ou condiments et un bonhomme dessus. Le personnage avait un collier de petits hommes accrochés !
Dans la rue de mon hôtel un mur avait un slogan : Plein de cœurs ornaient ce mur et de personnages différents ! Vive l’amour et la tolérance ! Pas de jugements ! C’est un peu le « peace and love » libanais ! Il a été créé par la croix rouge libanaise. Je comprends mieux en le regardant de plus près.
Une autre fois en route pour le musée Sursock et sur la place Sodecco un mur entier écrit en arabe montrait une grenouille verte à la langue rouge. Cela m’a fait penser à un film pour enfant que nous regardions.
En bas de l’escalier Saint-Nicolas, dans le quartier Sursock, escalier qui descend dans la rue Gouraud en contre-bas, se trouve un certain nombre de dessins Street Art. L’un d’eux m’a fait penser à un chien mauve déjà rencontré soit à Barcelone soit à Manchester !
Plus loin une tête d’homme rouge avec à ses côtés une forme de chat qui dot « All of creation sings to its creation » !
Et puis cet autre tout rouge sang qui parle de cultures et dont les images fortes représentent des monuments de la culture de l’Humanité : Île de Pâques et ses moaïs ; les pyramides de l’Egypte, les temples grecs ou bien Petra ou la statue de Toutankhamon. Clin d »’œil à la culture qui ne s’est pas évaporée du Liban malgré la guerre et ses dévastes.
Et puis la tête barbouillée d’Albert Einstein ou ce que je crois qu’il soit ! Ou bien des œuvres plus géométriques comme celle de Mzalim.
J’ai adoré celles de la rue Gouraud avec ses personnages debout de couleurs différentes, flashis, roses, verts, mauve foncé, bleu turquoise jaune dignes représentants de notre humanité des hommes qui constituent notre monde. L’un d’eux en jaune avait un joli cœur.
Proche de l’université américaine de Beyrouth beaucoup de murs étaient peints. Celui des « wanted » noirs en forme de burkas m’a amusé ou bien les sortes de matriochkas vertes et jaunes sorte de champignons sur une forme m’ont laissé rêveuse. Au-dessus il y avait « Je suis Charlie » en mémoire aux journalistes assassinés à Paris il y a déjà 4 ans.
Et puis ce couple aussi qui a attiré mon attention !
Et ce jeune homme qui tient la porte d’une maison avec des champs de fleurs sous ses fesses le bleu du ciel en fond. Et surtout les plantes vertes sauvages qui ornent le sol le long du mur – comme si elles avaient compris qu’il fallait être à cet endroit très précis.
Et puis des cœurs partout partout – hymne à l’amour !
Et cet espèce de revolver qui m’a fait froid dans le dos ! Et cet espèce d’animal sorti de nulle part tout mauve !
Ce sera mon clin d’œil au Street Art de Beyrouth.
Espérant qu’il vous aura autant plût que celui des villes comme Belfast, Manchester, Barcelone….
Janvier 2019
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