Exposition Le Greco


Cette semaine je suis allée visiter l’exposition sur Le Greco qui se tient au Grand-Palais à Paris.

Le lieu retenu par le Grand-Palais ne met pas les œuvres en lumière car tassée et peu d’espace pour naviguer. Ceci est dû à des travaux qui sont effectués au Grand-Palais. Hélas !

Mais l’œuvre de ce grand maître est extraordinaire. Et je dois dire que j’ai été envoutée par ce qui j’y ai redécouvert.

Tout d’abord la vie du Gréco est extraordinaire. Né en Crète à Candie (ancien Héraklion) en 1541, il devient peintre et se spécialise sur les peintures d’icônes. Puis il quitte la Crète pour Venise en 1567 pour y parfaire son art. Puis il se rend à Parme et Rome se met au service du Cardinal Farnèse d’où il sera chassé. Puis il arrive en Espagne, recherchant un mécène en Philippe II qui ne lui donnera pas. De 1577 à 79 il réalise pour le monastère de Santo Domingo El Antiguo à Tolède les peintures du maître-autel et des autels latéraux. Il s’agit de sa commande la plus importante. Les 7 peintures, dont l’Assomption de la Vierge et la Trinité, assoient sa réputation et font de lui l’artiste le plus important de la ville.

En 1614 Greco meurt à Tolède le 7 avril. Ruiné, il ne laisse pas de testament. Il est inhumé dans l’église de Santo Domingo El Antiguo.

Mais revenons à ses peintures.

Elles sont pour grande majorité liée à la religion mais aussi aux œuvres profanes et personnages.

A l’entrée de l’exposition il y a ce tableau noir avec ce visage du Christ et cette femme- je suppose la Vierge Marie qui tient ce drap avec l’image du Christ. Je n’ai pas retenu s’il était du Gréco même ou d’un de ses élèves mais cette œuvre est prenante et attire les regards. Cette femme qui regarde le Christ d’en haut, le visage penché en diagonale et qui tient le tissu où le Christ figure est juste magnifique et plein de tendresse. J’ai eu beaucoup de mal à détacher mon regard de ce tableau.

Le tableau « L’Assomption de la Vierge » est fascinant. La montée au ciel de la Vierge est extatique. Les couleurs, la liberté de ton, les mouvements des bras et l’accueil des anges est juste impressionnant de mouvement et de liberté. Les nuages qui font la différence entre le monde d’en haut et le monde d’en bas, avec la luminosité d’en haut donne à l’accueil de la Vierge une lumière et une force à l’élévation de dernière.

J’ai aussi adoré « La Sainte famille » avec cette femme qui donne le sein à l’enfant. Et cet homme qui regarde cette scène par derrière les épaules de la femme. Ce tableau est d’une luminosité, d’une douceur et d’une tendresse que j’en suis tout émue.

Les tableaux qui suivent sont pour moi la lumière. La lumière de la bougie tenue par cet homme qui éclaire son visage mais celui aussi de l’autre homme et du singe qui sont ses compères (« Jeune garçon soufflant sur une braise »). Et l’autre tableau celui de l’homme tout court. Ces deux tableaux marquent la douceur amplifiée par la lumière de la bougie qui illumine ces visages.

Et le mariage de la Vierge avec cette colombe rend toute la beauté de la sainteté. Le nuage qui porte l’ange avec ses grandes ailes, l’oiseau qui fait le lien entre la Vierge et le Christ, les couleurs entre le rose, le jaune, le bleu, le gris du fond du tableau et le regard de la Vierge vers cet ange montre toute la religiosité de ce tableau.

Je ne peux que vous recommander d’aller visiter cette exposition même si le cadre est extrêmement étroit et mal organisé.

Décembre 2019.

Catégories :Europe, France, Non classéTags:, , , , , , , , , , ,

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