Quelle belle journée que ce jour de visite du Musée Fernand Léger ! Soleil eu rendez-vous ! Souvenirs déformés au rendez-vous et toute l’adolescence en retour de manivelle ! Surtout des souvenirs éclairés de soleil et de joies avec tous mes multiples parents. Cadeau de la vie comme il y en a !
Je me souvenais d’une longue entrée vers le musée et en fait celle-ci avait raccourcis comme au lavage des souvenirs ou bien de l’approchée des maisons encerclant le musée.
Mais qu’à cela ne tienne je me lovais dans les paysages provençaux avec les pins tordus qui cherchent à attraper le ciel bleu et qui suivent les mouvements du vent.
Et puis les pins droits comme des piques et ce ciel si particulier à la Provence. Un bleu qui n’existe que là et qui vous enrobe de douceur et joue sur les verts des arbres et des haies.
Comme entrée à ce musée j’étais déjà accrochée par les œuvres de Fernand Léger si particulières. Les couleurs qui en jettent entre le jaune, le rouge, le vert et le gris des mosaïques. Et le mur du bâtiment du musée qui donnait le ton de ce que j’allais revoir avec tant de plaisir.
Cette pelouse en entrée en matière avec le blanc du mur, la poésie de cette œuvre où tout Fernand Léger se trouve. La femme, la palette des couleurs, la femme – tout ce monde des années 50 en France. Toute la créativité des peintres, hommes et femmes, des inspiratrices, des muses qui ont formatés ces peintres comme F Léger, Picasso, Dali entre autres…
Et puis le gigantisme des œuvres extérieures, statues en tout genre qui appellent le peuple à toute la créativité et l’inspiration. Des arcs, des arrondis, des fleurs, des feuilles… une imagination à tout rompre.
Les vitraux qui vous font voyager dans un autre monde fait de couleurs joyeuses qui donnent de l’optimisme et l’échappée vers l’extérieur.
Les œuvres où sont peintes trois objets différents pour créer un titre « les trois musiciens » qui n’ont rien à voir mais qui peuvent tout rendre.
Ou qui comme l’art soviétique engendre des œuvres surprenantes mais pleines de réalisme. Comme ce dernier « Sous les arbres ». On pourrait imaginer des hommes debout et assis sur un banc Avec une maison en fond. Tout sauf des arbres !
Ou ce dernier « L’avion dans le ciel » qui nous fait passer le mur du son !
Ou « Les loisirs sur fond rouge » qui ouvrent le monde des loisirs des années 1936 où les travailleurs accédaient au monde du loisir. Cela retrace aussi une époque.
Ou bien les travailleurs : les marins, les constructeurs, maçons à la tâche ; et ceux rentrant du travail pour retrouver femme et enfant.
Et puis pour finir le tour du jardin où mes yeux ont adoré cette œuvre en cuivre ou métal où tous les ingrédients de la vie sont là : femme, oiseau, liberté, arbres, fleurs, mains, pieds, homme.
Je n’ai pas hésité une seconde pour déjeuner à cet endroit, profiter des œuvres exposées au grand air et tout oublier – ne ressentir que le temps présent et la joie d’être là.
Lien sur le site du musée :
https://musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/fleger/
Biot, Octobre 2019.
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