Le marché Campo de Ourique et le quartier alentour – Lisbonne

Par cestivals26 décembre 2019

C’est l’un des plus anciens marchés de Lisbonne. Il a été inauguré en 1934 et rénové en 2013. Il est situé dans un quartier que j’adore car populaire et résidentiel du nord-ouest de la ville. Il se trouve 16 rua Coelho da Rocha pas très loin du musée maison de Pessoa. On peut s’y rendre par le tram 28 E (celui qui traverse tout Lisbonne).

Le quartier est juste un miracle pour les yeux car l’art nouveau s’y est déployé et les architectes du 19e et 20e siècle s’y sont donnés à cœur joie.

Le marché combine le fait de pouvoir faire ses courses avec des poissonniers, des marchands de fruits, des produits surgelés, des boucheries mais aussi peut permettre aux touristes et locaux de déjeuner sur place. On peut déguster des sushis, des tartares de poissons, des tacos, des pâtes, des burgers et tutti quanti. Manger et boire fait partie de la tradition lisboète.

Mais commençons la visite par l’arrivée sur la place où se trouve l’église Condestavel dont les grilles sont toujours fermées et à laquelle je n’ai jamais eu accès à chaque fois que je suis passée. Hier les prêtres étaient en train de bâtir la crèche sur le côté de l’église.

Puis j’ai filé vers le marché dont l’architecture fait un effet « bœuf » dans un quartier d’immeubles roses modernes. Il est tout blanc, entouré de dômes de chaque côté et tout autour en façade extérieure des petits magasins le composent. Les portes de magasins et de l’entrée du marché sont en acier gris avec des décors art nouveau.

Et puis quand nous entrons nous nous retrouvons devant les poissonniers dont la marée est fraîche. De beaux étals vous font des clins d’œil et toute sortes de poissons vous attendent.

Puis on entre dans le marché où plein d’échoppes vous attendent. L’arbre de Noël trônait déjà avec ses boules rouges et dorées. Petit clin d’œil au Noël proche !

Là les papilles se mettent en marche : fruits, légumes, miel, chocolat aux lèvres peintes vous aguichent. Les tranches de jambon sont présentées comme des trophées et on atteint le centre où vous pouvez manger sur place. On peut commander tout ce que l’on veut au gré de ses fantaisies. Et j’ai déjeuné sur place car il était l’heure.

Puis me baladant dans le quartier on peut y découvrir d’anciennes usines avec des cheminées en briques qui sont en cours de rénovation et qui feront peut-être des magasins ou bien des appartements à louer. On a eu un petit clin d’œil aussi avec le reflet dans la vitre fumée de la construction art nouveau.

Puis en continuant à flâner et lécher les vitrines de décoration ou de vêtements, et en s’approchant de la rue de Carvalho on aperçoit de magnifiques immeubles blanc crème avec des bow-windows aux vitraux verts et gris tout en longueur dont les dessins en faïences art nouveau aux femmes faunes tiennent des branches de fleurs dans les mains. Les portes des immeubles sont recouvertes de fleurs. La place, au croisement des trois rues, est juste magnifique comportant des immeubles plus art nouveau les uns que les autres. Si l’on regarde en détails les hauts des toits, les courbes des fenêtres, les colonnes corinthiennes qui enserrent les façades, les vitres des fenêtres travaillées avec du bois blanc qui forment des ovales et les frises découvrant des fleurs et des femmes.

Dans la rue Feirrera Borges, des immeubles gris ont un style plus marqué et les arbres apportent de la fraicheur.

De l’autre côté des toits arrondis où des fleurs rouges en faïence la tête à l’envers vous font coucou. Et cela continue en descendant vers l’église Estrala, dans la rue Dom de Seiquera, on découvre de superbes bâtiments jaunes avec des balcons en fer forgé travaillés.