Un petit tour et puis s’en vont les marionnettes mais ce n’est pas le cas à Lisbonne où un musée leur est consacré.
Dans le prolongement de la rue Esperança sur une petite place se trouve ce musée des marionnettes. Je l’ai découvert sous un temps à ne pas mettre un chat ou un chien dehors, tellement il pleuvait des cordes. Pour échapper à cette désespérance, je suis entrée à la découverte du monde de l’enfance. Et bien m’a pris !
La porte d’entrée est un escalier en pierre recouvert du tissu noir du théâtre des marionnettes. Ce musée est abrité dans l’ancien couvent des Bernardas en plein centre du quartier Santos. Un immense escalier vous accueille et il vous faut monter une trentaine de marches avant de pouvoir entrer dans le musée du monde des marionnettes.
En se retournant un mur entier de marionnettes en fer forgé vous salue et annonce le bonheur de tout enfant de retrouver ce qui l’a fait palpiter.
Pour moi j’ai eu l’impression de retourner devant Guignol et surtout de voyager à travers le monde. Alors partons à travers le monde incroyablement vivant de ces marionnettes.
De salles en salles on passe du monde indonésien et ses marionnettes à grandes tiges toutes colorées, stylisées, toutes en finesse avec leur coffret pour les ranger ; à celles du Vietnam qui flottent sur l’eau ; celles de l’Afrique avec leurs visages typiques qui ressemblent à des statues Dogon ; celles de Birmanie en passant par la France et surtout celles du Portugal qui tiennent la majorité du musée.
On voyage aussi en Europe avec celles provenant d’Allemagne, d’autres de France. Guignol est là ! Alors on se sent en confiance.
On retrouve aussi des collections de masques comme cette tête de chien rouge, sorte de Dieu de papier mâché symbolisant les éléments spirituels de la nature, appartenant à la collection de Francesco Capelo.
Il faut dire que ce musée a été créé en 1987 par la Compagnie des Marionnettes de Sao Lourenço et a ouvert au public en 2001. C’est un monde d’histoires comme il est si bien dit à l’entrée du musée.
Et puis on ne peut finir sans voir la cour intérieure du Couvent ornée de fresques au-dessus des colonnes romanes. Un endroit où il fait bon se reposer et laisser son âme d’enfant voguer au gré de ses fantaisies.
Car ici on parle de fééries, de voyages intérieurs et de folles histoires.
Retournons vers cette âme d’enfant !
Liens : https://youtu.be/XB70DZhUpzY et https://www.museudamarioneta.pt/en/
Lisbonne, le 27 novembre 2019.
Votre commentaire