Dans ce musée on peut y découvrir le travail de deux chercheurs qui ont offert à la ville des objets rituels mais aussi des habits et des bijoux de la culture aïnou.

Situé à deux pas du port où les premiers japonais accostèrent.
Les collections proviennent de sauvetage par des chercheurs, des professeurs, des ethnologues et archéologues ou bien philanthropes passionnées par cette culture. Deux personnes ont œuvré pour ce musée Mr Baba Osamu et Mr Kodama Sakuzaemon. Ces collections viennent des iles Sakhaline, Kouriles et d’Hokkaido.

Le magnifique de cette collection est la richesse sur deux étages des habits traditionnels des aïnous tant en coton qu’en peaux de bêtes (phoque) et les œuvres réalisées sur du bois, des dents de phoque ou bien en ivoire mais aussi les bijoux portés par les femmes. C’est un très grand témoignage sur ces peuples du nord.
Les magnifiques habits brodés sur du coton avec des dessins rituels ou bien ceux réalisés sur du cuir – peaux de phoques protégeant du froid et de l’eau en provenance du Kamtchatka.








Je vais illustrer mes propos par des exemples et des photos en détail de ces œuvres aïnous.
On y découvre aussi les accessoires rituels – bijoux portés par les femmes : les boucles d’oreilles, les bandeaux sur le front brodés, les colliers faits de matériaux de verre en couleurs différentes que l’on appelle des Tamasay parfois agrémenté d’un pendentif en métal nommé Tamasay avec Shitoki.






J’ai trouvé ces pendentifs magnifiques avec leurs dessins en spirales et ornés de fleurs. Beaucoup de pièces en jade ou bien en turquoise provenant de Chine les enrichissaient.
Parallèlement on y découvre aussi des objets quotidiens comme des plateaux ou des objets culinaires. Mais aussi le travail sur l’ivoire des phoques ou bien des éléphants de mer.




Mais aussi le tambour pour les chamanes et les bâtons de prières, spatules des cérémonies. Ils servaient les offrandes sur l’autel et la spatule servait à atteindre et transmettre les demandes auprès des esprits.



De très beaux découpages de papier nous présentent aussi les dessins rituels des aïnous.



Lien : https://hokkaido-digital-museum.jp/en/facility/hakodate-city-museum-of-northern-peoples/
Bref je conclurais ces articles sur la culture aïnou comme une très belle découverte d’une nation autochtone comparable à celles déjà rencontrées lors de voyages au Canada, en Nouvelle Zélande entre autres.
Un très bel écho à tous ces voyages à travers le monde.
Et aussi au livre sur une histoire romancée ou pas, lue l’été dernier à mon retour du Japon « Source de chaleur » de Soichi Kawagoe. (voir article sur mon blog)
Paris le 21 avril 25.
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