Sept ans déjà que je n’étais pas revenue à Londres et ce fut un plaisir que de parcourir la ville et de retourner trainer à Covent Garden.

Car pas une fois, lors de mes visites à Londres, je ne me suis pas arrêtée à Covent Garden – haut lieu de la gourmandise, des restaurants, des boutiques très prisées et du lieu insolite où se produisent des musiciens.

Là je l’ai visité de nuit car je devais assister à un concert dans l’église Saint Paul qui ferme Covent Garden.

Le lieu est magique avec les lumières qui le colorent. Tout d’abord l’Opéra Royal avec ses arcades illuminées et surtout son fronton avec le lion et la licorne. Et devant les deux cabines téléphoniques rouges qui servent encore ou pas.

L’approche était féérique car les arcades se paraient de lumières bleu, verte, mauve, rose et faisaient ressortir les pavés glissants, humides dû à la brume.

Je suis entrée peu après dans les coursives de Covent Garden pour lécher les vitrines – très smart et très british – très lumineux aussi et des boutiques de chaque côté. Chocolatier à qui en voulait, avec des grandes plaques que l’on pouvait acheter au poids – aux cornflakes, aux Smarties, à la framboise et tant d’autres parfums. J’ai bavé devant mais je n’ai rien acheté !

Une atmosphère de Noël se faisait sentir et des petits sapins étaient déjà présents.

Et puis en sous-sol des pubs anglais où des musiciens jouaient de la musique. Une envie de fête et de joie régnait en cet endroit.

Puis j’ai continué à parcourir les lieux en traversant les différentes cours et voir que dans les petites allées perpendiculaires il y avait de très belles photos de la vie de l’époque. Gens connus de la Société anglaise.

Comme la nuit était tombée Covent Garden avait son côté festoyant avec ses lumières.

Non loin de là des jeunes dansaient du bi pop et se faisaient filmer. Trop Sympa.

Puis j’ai contourné le lieu pour me rendre vers l’église Saint Paul en longeant une rue faite de restaurants et de boutiques de mode.

Maisons très style victorien illuminées elles-aussi – ce qui les mettait en valeur et faisait ressortit leurs particularités.

Puis je suis tombée sur une voiture bonbon rose avec des cœurs blancs parsemés partout sur le capot et les portes. J’aurais bien fait un tour avec elle dans Londres.

Mais bon un concert m’attendait dans un lieu inattendu.

Pour y parvenir il fallait entrer dans une rue étroite et oh surprise un joli jardin entouré d’immeubles en briques marron. Une allée, entourée de pelouse vertes, de rosiers comme seuls les Anglais en ont, de roses trémières, nous menait à l’entrée de l’église. Des bancs permettaient de patienter et de humer l’air frisquet d’octobre.

L’intérieur était empli de bougies et au centre trois violonistes et une joueuse de contrebasse allaient émerveiller notre soirée. Le tout arrosé de prosecco. Il faut ce qu’il faut.

Un orgue nous tournait le dos.

Une soirée fantastique.

En ressortant le ciel était moutonneux et rendait le lieu magique.

Paris le 3 novembre 24.