Un Art Nouveau à l’Ecole des Arts Joailliers – Paris


Dans la continuité de mes voyages en particulier celui réalisé à Vienne, je viens de visiter un bijou d’exposition sur l’art nouveau réalisé en 1900 (entre 1880 et 1914) pour illustrer la place singulière occupé par le bijou fin 19 et début 20e.

Des artistes connus et moins sont représentés par 100 pièces – chefs d’œuvre combinant fantaisie, expérimentations travaillant tous les métaux et toutes les pierres.

René Lalique côtoie Georges Fouquet, Elisabeth Bonté, Victor Prouvé, Jean Dampt et tant d’autres. Tous influencé par des artistes comme Mucha.

C’est un ravissement des yeux et surtout un très bel échantillon des réalisations de ces maitres.

Lorsque l’on regarde les détails réalisés dans la pierre ou bien sur les motifs on est impressionné par la beauté de ce qui apparait. Tout devient poésie et aérien, léger et subtil. On est juste ébahi et éblouit.

Des broches, peignes, pendentifs ou bagues empruntent les lignes souples de la vie avec des arabesques, des courbes impressionnantes qui vous font vous envoler dans un autre monde.

Je vais parler d’un certain nombre de pièces qui m’ont fait rêver.

Bague ou bracelet avec cette pierre verte où deux corps émergent : Amour d’un homme et d’une femme tout simplement entourés de feuillages d’or.

Les serpents qui mènent la danse dans un fond bleu avec un topaze avec ce portrait de femme d’une pureté comme une sainte. Lalique en est le créateur.

Cette broche au double visage « Apparitions » qui dégage un côté aérien entre cet homme mi-nuage soufflant sur le visage en ivoire de cette femme aux cheveux dorés. C’est réalisé par Eugène Grasset.

Cette chauve-souris comme posée sur une cage, emprisonnée avec le soleil au-dessus d’elle. Et la pierre en forme de poire allongée dont le bas représente un cœur.

Ces deux hippocampes qui semblent légers et voler, glisser sur le monde. Là encore c’est aérien et tellement pur avec la pierre blanche opale au centre des queues enroulées.

La sirène Nymphe des mers réalisée par Georges Fouquet est là aussi un mélange de mosaïques d’opales. On peut admirer les algues et le mouvement imprimé qui donne au bijou l’idée de flottement et de transformation en nageoires. La nymphe se mire dans un océan.

Ce scarabée en turquoise avec ses ailes en argent – petite merveille de beauté légère.

Ce pendentif avec des feuilles qui se recroquevillent sur des pierres de tourmaline.

Ou bien ces fleurs de chrysanthèmes avec au bout une perle qui pend. Le détail et la finesse des fleurs est juste sublime. Pétales ouverts avec les feuilles en vert si pâles qu’on les voit à peine.

Et cette Sylphide de Lalique, sirène à a queue verte légère et aérienne qu’on craint qu’elle ne s’envole. Quant à ses ailes de papillon avec des diamants et des émaux bleu clair – tout est aérien. Le corps de la sirène est splendide de finesse. Corps arque-bouté s’offrant à nos yeux.

Cet ouvre lettre au corps de femme voluptueux qui cache sa poitrine et dont le dos musclé est magnifique coulé dans du bronze.

Cette magnifique petite bouteille avec des améthystes – un bijou de créativité et une finesse de réalisation.

Et cette broche avec une perle au centre, ou miroir et métal se reflète.

J’ai adoré aussi cette plaque de cou avec ses fleurs qui pendent avec des feuilles de diamant.

Courez voir cette exposition qui dure jusqu’au 30 septembre – une merveille.

Lien : https://www.lecolevancleefarpels.com/fr/fr/exhibition/exposition-un-art-nouveau-metamorphoses-du-bijou-1880-1914

Paris le 1er aout 23.

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1 commentaire

  1. J’ai raté cette exposition, car elle n’est plus réservable. En tout cas, merci tellement pour les photos et les commentaires explicatifs. Une façon de l’avoir visité quand-même. 🙏

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