Là aussi plongeon dans l’histoire de l’humanité sous un autre registre celui des fouilles réalisées entre 1994 et 2000 à la découverte des antiquités de Gaza et du port antique d’Anthédon, des mosaïques byzantines de Mukheitim (Jabâlya) et du monastère de Saint Hilarion (Nussayrât).
C’est une très belle découverte que cette exposition et surtout les œuvres que l’on peut admirer.
Cet os avec des dessins géométriques qui l’ornent.

Et ce morceau de poterie gréco-romain.

Ce visage très nabatéen qui nous regarde avec sa longue barbe.

Cette magnifique Aphrodite dont la main repose sur la tête d’un homme.

Sur une carte est représentée d’où proviennent toutes les œuvres exposées et surtout nous font parcourir le monde d’il y a 5000 ans. On comprend alors l’importance de ces lieux où Rome, Byzance, la Grèce, la Perse, l’Assyrie, la période musulmane se sont rencontrées, superposées pour se mélanger. Les peuples ont pu s’assimiler, se mélanger mais surtout les patrimoines existants ont disparu non seulement au début du 20 e siècle avec les guerres avec les Anglais mais surtout actuellement avec les divers bombardements dans le conflit israélo-arabe.

Aujourd’hui cette exposition documente, tâche d’évacuer et de sauver ce qui peut l’être pour mettre à l’abri les œuvres découvertes.
Et puis des reconstitutions en 3D sous format de films permettent de mieux comprendre la vie à cette époque et les magnifiques réalisations qui faisaient de Gaza une ville à part comme Byblos au Liban par exemple.
On perçoit le malheur qui s’est abattu sur cette cité.
Rien qu’en regardant les mosaïques au sol et la beauté des dessins d’animaux comme ce fauve ou ce chien ou bien les représentations de la vie quotidienne avec les vendanges.




Les photos sont aussi très touchantes car elles nous font découvrir les églises (Eglise saint-Porphyre de rite grec orthodoxe) où toutes les confessions vivaient ensemble ; les murs de la ville de Gaza.


Un tableau nous permet aussi de nous rendre compte des désastres du conflit et des disparitions malgré les tentatives de sécurisation des sites.


Une très belle exposition émouvante et prenante.
Courez-y vite !
Paris le 7 décembre 25.
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