Plongée dans l’Amazonie auprès des Indiens et des autochtones de la région de ce grand fleuve qui parcourt plusieurs pays : Equateur, Colombie, Brésil, Pérou.

Tout commence par les coiffes faites de plumes d’oiseaux blanches, bleues, rouges ou noires vertes. Au sol comme un chemin fait de coques vous emmène à travers cette région. C’est juste envoutant et dépaysant.











Puis on a la vision des masques sur les visages et surtout des peintures qui se reflètent devant nous et nous charment par leur beauté. Ce sont des portraits de chamanes, guérisseurs issus de peuples du Rio Negro. Le graphisme des peintures est réhaussé de peinture fluorescente pour nous cheminer dans le côté spirituel. L’autre face du monde. J’ai juste envie de parcourir ces visages et ces dessins et de pouvoir les suivre.




Puis en continuant cette exposition on est confronté aux animaux marins : poissons et baleines qui ont ravis mes yeux entre l’argenté et le doré.


De nouveaux des plumes pour réaliser des coiffes mais aussi des bijoux comme des boucles d’oreilles. Certaines boucles d’oreilles me font penser à des singes agiles oranges qui sautent de branches en branches.


De magnifiques poteries m’émerveillent et j’ai toujours l’impression de voir des équivalents de celles réalisées par la Mayas ou bien les Chinois. Là on découvre des oiseaux sorte de hiboux.


Je me suis aussi régalée à me prélasser dans les peintures des arbres et forets gigantesques. Arbres qui s’étirent vers le ciel – ce dernier étant « Sky is the limit » ! Et les couleurs vertes de tout ton et le marron des troncs qui s’élancent donne la démesure dans laquelle les Indiens vivent. Et surtout les oiseaux qui volent d’arbre en arbre ou bien se posent en haut des branches pour admirer la canopée et survivre à ce monde immense. Cela m’a fait penser au Costa Rica avec ses perroquets, Ara et tant d’autres oiseaux.








Il y a aussi de très belles photos en noir et blanc sur la vie des Indiens comme les brodeuses, la peintre des dessins rituels ou des portraits de femmes et d’enfants.




Je suis ressortie de cette exposition comme si j’étais partie en voyage en Amazonie à la découverte de ce monde si loin de nous mais qui fait tellement écho à la nature si grande et si importante pour ces peuples.
Courez-voir cette exposition qui est un déplacement de soi dans un monde fantastique, encore vierge.
Paris le 7 décembre 25.
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