Voyage dans le monde de Fabienne Verdier


Aujourd’hui je suis allée visiter à la Cité de l’architecture l’œuvre exposée de Fabienne Verdier.

Je suis entrée dans son monde fait de couleurs dorées, marron, noir, bleu, blanc qui chatoient nos sens et nous transporte dans un monde de rondeur, de vagues et d’intemporel.

J’avais hâte de revoir ses peintures pour me transporter ailleurs et je n’ai pas été déçue. Car la dernière exposition d’elle était à Aix-en Provence il y a quelques années.

Je dois dire que le lieu de la Cité de l’architecture à Chaillot s’y prêtait bien mélangeant l’art des cathédrales (reproduction des porches) et la modernité intemporelle des œuvres de Fabienne Verdier.

Je ne vais faire étalage de toutes les peintures présentées mais seulement quelques-unes d’entre elles pour partir dans un voyage cosmique.

Voyage dans les terres bronze avec des vagues qui se submergent ou claquent en se chevauchant.

Ou encore, ma fantaisie aidant, ces deux oiseaux qui se tournent le dos mais qui pépient sur le sable doré.

Ce cercle que je prendrais en photo à plusieurs reprises car il évoque la Terre infinie, non finie dans un cercle noir dont l’intérieur bouillonne avec ces traits fins.

Ces trois personnages sur la Terre qui se suivent et marchent les uns derrière les autres et qui parlent, s’épient et me font penser à des arbres millénaires plantés ici pour l’éternité. On dirait l’histoire du « Petit Prince » de Saint-Exupéry dans le désert.

Et ce tableau tout noir avec cette signature blanche, violente, présente et éternelle.

Là le bleu et noir comme un océan en colère qui crache ses vagues et tempêtes – tsunami où la violence est maître de notre horizon. A l’intérieur tout est finesse, noirceur et ce bleu vous enveloppe de bonheur. On a envie de plonger dans ce bleu et s’y laisser engloutir.

Là deux corps qui se parlent d’amour, dont le haut du corps est enchâssé l’un dans l’autre.

Et ce tableau qui ressemble à une spirale infernale, un typhon de malheur qui tourbillonne et vous fait valser. Pareil des traits de pinceaux d’une finesse intégrant chaque spirale l’une dans l’autre. Et ce tableau s’intègre merveilleusement bien dans le lieu.

Un autre tableau un triptyque nous fait entrer dans le monde sidéral de la nuit, du cosmos et des étoiles qui parsèment nos ciels.

Et ces religieuses en blanc qui apposent leurs mains sur la toile.

Courez voir cette exposition qui vous fera rêver d’un monde cosmique, galactique !

Paris le 3 novembre 25.

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