A quelques kilomètres de Gueugnon se trouve un très joli village entouré de champs vallonnés.

Dans ce petit village une jolie église trône au milieu et domine les vallons. Perché sur une hauteur dominant la vallée un château qui se visite sur rendez-vous. Et un superbe restaurant JK, patenté avec une étoile Michelin. En contrebas coule une rivière de Clessy.

J’y vais de manière régulière y déjeuner et je vais vous conter les alentours.

Tout d’abord le restaurant qui le midi offre trois plats une entrée, un plat et un dessert. Du restaurant on peut admirer l’église qui est souvent fermée. Pour une fois j’ai pu la visiter et j’ai été un peu déçue par l’intérieur qui normalement dans cette région offre de belles fresques.

Pour revenir au repas, j’ai pu déguster un œuf meurette, spécialité de la région ; des filets d’espadon magnifiquement cuit, permettant de laisser toute la tendresse de la chair sans que cela soit sec avec des légumes croquants ; et un millefeuille lui aussi croquant. Le tout accompagné de vin blanc. Un délice !

J’y avais aussi amené une amie et nous avions aussi apprécié les plats ainsi que le service des équipes. Et nous avions dégusté des cuisses de grenouilles et une tarte au citron meringuée.  Tout est beau à regarder et vos papilles se laissent emporter par les saveurs qui éclatent en bouche.

Une fois la panse bien tendue, je suis partie me dégourdir les jambes et profiter du beau temps qui éclairait les champs et faisait ressortir le vert des prés. Les vaches broutaient et la nature ondoyait. Parfois elles montraient leurs derrières aux voyageurs comme pour montrer que l’herbe était beaucoup plus importante que le reste. D’autres allongées sur le sol dormaient et digéraient. D’autres très curieuses se rapprochaient de la palissade pour voir l’inconnue se baladant. Les vaches sont un spectacle à elles seules ! Je ne m’en lasse pas !

Quelques nuages voguaient dans le ciel

Mirer le paysage ondoyant est un plaisir : bosquets sur les pentes, pâturages verts comme si une tondeuse était passée et les nuages dans le fond finissait le tableau. Les verts se déclinent entre le vert clair, pomme ou bien foncé pour donner de la féérie à la luminosité. Par endroits le ciel était brossé de nuages et les vallons semblaient encore plus pentus. Que la nature est belle et reposante.

Puis on apercevait le château avec ses tours et ses deux bâtiments principaux – défense du village et protection des villageois. Il est entouré de forêts et la carte postale avec le nuage comme accroché à l’une des pointes de la tour, le rendait majestueux.

De retour de la balade je suis allée visiter l’église Saint-Pierre aux liens dont la chapelle de la façade sud est de style gothique, très belle et simple en extérieur mais moins travaillée en intérieur. Un plafond plat en bois. Elle évoque Saint-Pierre se délivrant des chaines alors qu’il était prisonnier. Construite au 11^e et 15^e siècles par les moines de Cluny où ils ont laissé des témoignages sur la façade ouest. (Pierres en arrêtes de poisson). Les vitraux qui sont d’époque sont magnifiques. En sortant on a une vue incroyable sur la vallée.

Non loin de là un très joli jardin domine le village et il fait bon s’y asseoir et y méditer. En redescendant on peut voir un calvaire qui créé un carrefour.

Puis je suis allée voir le château, maison-forte du 15^e siècle, de plus près. Il était fermé mais la vue de l’extérieur était impressionnante.

Au-dessus d’un robuste corps de logis pointent deux tours rondes, une tour carrée et une tour hexagonale. À proximité se trouvent une ancienne dépendance et un colombier circulaire massif.

Des tours très pointues, une tour est restauration (toiture) et l’aspect en est très sévère. Un colombier en contrebas où une chambre d’hôtes à été installée avec vue imprenable sur la vallée. Et juste à côté une écurie avec un cheval noir.

Un peu d’histoire du château des origines au XVe siècle, divers seigneurs se partagent le fief parmi lesquels : Les Chassy, dont, selon Courtépée, Pierre de Chassy, époux d’Alix de Busseul (d’une famille noble dont le château se situait près de Charolles) qui se fit religieuse après la mort de son mari assassiné au XIIe siècle. Les Jantes, avec, à partir de 1315, Hugues de Jantes qui fait foi et hommage au comte de Charolais « de sa maison de Chaci » ; la référence à un château apparaît à partir de 1404. Les Choul (ou Choux), dont Claude Choux, époux de Jeanne Brichard, qui se fit édifier, vers 1500, une chapelle seigneuriale. En 1540 : Françoise Choux apporte le domaine en dot à Jean de Bernault. La propriété des La Guiche et des Beaudoin de Digoin, dont Sylvain-Raphaël de Baudoin, brigadier des armées et capitaine aux gardes françaises. Celui-ci vend le château à Hugues de Mayneaud de Bisefranc (également de Digoin). Et au Milieu du XVIIIe siècle, ce dernier revend le domaine au comte Antoine Augustin Jean-Louis Duprat-Barbançon, petit-fils de Jean Hector de Fay, marquis de la Tour Maubourg, baron des Essanlés, seigneur de Clessy, Vendenesse, Rochefort et Villefay, Maréchal de France et créateur des Forges de Gueugnon en 1724. Aujourd’hui, ce château appartient au Lieutenant-colonel Bernard de Benoist de Gentissart.

Ce village est pour moi le lieu de repos et de sérénité comme il en existe peu.

Pour information il y a un gite pour ceux qui voudraient y passer quelques jours.

A découvrir !

Paris le 21 septembre 25.

Je vous laisse les liens :

• Gite communal tel 03 85 85 24 17
• Restaurant : https://www.jk-restaurant-chassy.fr/
• Château de Chassy : demander à l’office du tourisme de Gueugnon