Une balade au Mont Saint Vincent – Bourgogne


Par une belle journée ensoleillée, avec une amie nous sommes allées nous balader au Mont Saint Vincent, joli village de Bourgogne perché à 600 mètres de hauteur avec une vue 360° sur tous les alentours voire les Alpes par beau temps.

Quelque temps après, je n’ai pas résisté à revenir me promener sur ce lieu pour humer le bon air de cette région.

Retraçons un peu l’histoire de ce site :

Compte tenu de sa position dominante, le Mont-Saint-Vincent est un centre défensif. L’existence d’une bourgade fortifiée est attestée dès 950. La châtellenie est possédée par les comtes de Chalon. La paroisse est sous le patronage de Cluny. L’église a été construite de 1080 à 1120. La forteresse est assiégée et démantelée par Louis VII en 1161 pour punir Guillaume, comte de Chalon, qui s’y est réfugié, après avoir dévasté les terres de Cluny. Le Mont-Saint-Vincent est réuni à la couronne de France en 1477 et devient châtellenie royale en 1765.

Sous la Révolution française, la commune porta provisoirement les noms de Belvédère et de Mont-Belvédère.

Le Mont-Saint-Vincent est une ancienne petite cité médiévale : château, remparts, église romane du XIIe siècle, puits, ruelles, anciennes maisons, cure, tour de l’Assommoir (d’où l’on a une vue à 360°), musée archéologique Jean-Régnier.

L’église Saint-Vincent, édifice roman du XIIe siècle, est classée Monument historique depuis 1913). Le cartouche peint au-dessus du chœur de l’église est la signature de Gerber, autrement dit : Sylvestre II.

Le Mont-Saint-Vincent est également le site d’implantation, au sud du village, d’un émetteur de télévision et de radio haut de 100 mètres avec sa gendarmerie à ses côtés.

Un belvédère est situé sur le point le plus haut de l’éperon rocheux du Mont-Saint-Vincent, point culminant du Charolais avec une altitude de 603 mètres pour être exact, d’où la vue panoramique s’étend sur les paysages vallonnés du nord-Charolais et le bassin de Montceau-les-Mines (s’y trouve une table d’orientation en lave émaillée réalisée en 1957).

Mais entrons dans le village dont les maisons sont d’un étage avec des ruelles qui donnent envie de se perdre. Des vérandas, des jolies fenêtres avec des oiseaux en grès ou bien la description de la vie agricole, des coins avec des pots de fleurs et des cairns de galets plats, des portes en bois avec des ornements en fer forgé comme une vieille voiture ou bien des cerfs ou des chevaux qui tirent une charrue, des rosiers et roses trémières ornent les chemins de traverse. Tout est joliment agencé pour ravir le pèlerin.

Tous mènent à l’église romane au bout du village qui domine elle-aussi la vallée avec son cimetière adjacent. Les morts sont dans un repos éternel plus ou moins venteux, plus ou moins ensoleillé selon les jours. Mais l’endroit a son charme.

Le toit de l’église est particulier puisque que le toit est plat et l’intérieur d’une sobriété imparable voire presque trop. Seul au niveau du plafond du chœur, une cartouche peinte. Pour le reste tout est très sévère.

Seule la porte d’entrée de l’église est magnifique avec le Christ au centre et les colonnes qui portent des animaux.

Nous avons continué notre chemin à travers les rues pour se perdre et découvrir des maisons à balcon bleu turquoise ou bien de magnifiques portes avec la rue du grenier à sel en particulier.

Nous avons croisé des chats roux ou blancs, des toits pentus nous ont pensé que l’hiver devait être frisquet. Un troquet, une école primaire qui vit et des petites boutiques où l’on trouve des pots de tisanes ou bien un travail raffiné sur le bois qui est peint ou sur des tôles font le tout.

Ces dernières nous ont mené à des vues incroyables sur le paysage. Champs à perpète, charolaises broutant dans les prés qui leur sont attribués. Un château avec un kiosque a le privilège de regarder l’étendue de la vallée et les contreforts du Morvan. Et parfois on peut découvrir des jardins potagers avec des citrouilles à faire mentir Halloween !

Ressortant du village on prend la route et sur la gauche un chemin de traverse qui mène au belvédère qui domine la vallée. Par beau temps on découvre les Alpes avec le Mont-Blanc qui se détache de la verdure. Nous avons eu cette chance et je dois dire que cela était admirable. Je suis repassée quelque temps après et le Mont-Blanc se cachait ! La table d’orientation nous permettait de nous donner les différents massifs qui nous entourent.

Les nuages faisaient des jeux qui comportaient des trainées ou bien des petits pois.

Le 360° est juste magique et impressionnant ! Je n’en revenais pas de toute la latitude de vue que nous avions devant nous.

Et en redescendant vers le village on découvre en contrebas un théâtre avec des statues et des sortes de menhirs. Un joli visage de femme nous fait face.

Et revenant vers le village on découvre un garage d’un amateur de Citroën avec ses affiches, les bibendums de Michelin et son solex !

Et après le Mont Saint-Vincent il faut courir dans le village de Gourdon.

Paris le 19 septembre 25.

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