En voyage au Japon, j’ai rencontré une famille belge qui voyageait comme moi et nous nous sommes croisés deux fois dans un jardin. A la fin la dame est venue vers moi pour me partager ce livre tellement elle l’avait aimé et voulant me le faire lire et que la vie de ce livre ait une suite.

Chloé maman d’un petit garçon et belle-mère de la fille de son mari fait partie d’une réunion des belles-mères anonymes pour pouvoir extérioriser les difficultés d’être belle-mère.

Elle mène une vie ordinaire auprès d’un mari qui monte son café dans la ville de Gabarny où elle est née et vit depuis.

Donc jusque-là rien d’extraordinaire jusqu’au jour où leurs voisins sont démasqués pour une histoire de braquage.

Chloé va alors s’inventer une histoire de trésor disparu avec l’aide d’un petit garçon nommé Lapouta (cela ne s’invente pas) qui lui-même vit chez des parents dont le père est violent. Et pour s’échapper de cette vie le gamin vient s’installer de temps en temps chez Chloé et son mari Greg. Ainsi une véritable complicité va se faire avec les enfants (Colette et Raoul) et surtout avec Chloé qui se prend d’affection pour lui.

Entre dans l’histoire la grand-mère La Mouche et le passé du mari de La Mouche qui a disparu du jour au lendemain soi-disant, à la suite d’un accident, mais en fait s’est fait viré de la maison. Ce dernier meurt réellement et laisse un appartement à sa famille. Chloé est chargée avec ses enfants et Lapouta de faire le tri des affaires. Elle découvre alors le passé du grand-père peu glorieux du résistant en fait petit malfrat qui prostituait des femmes pendant la seconde guerre mondiale. Il aurait amassé et caché un tas d’or. Chloé en silence se met à la recherche de ce magot.

En même temps que ces révélations familiales, l’école où vont les enfants ferment pour réaliser des travaux et que découvre-t-on dans les bas-fonds de l’école le magot de Chloé qui rêvait de pouvoir l’utiliser pour acheter une ferme et protéger sa famille du réchauffement climatique.

Saga facile à lire où les thèmes sur la violence familiale, le rapport des belles-mères à leurs belles-filles, les rapports entre les êtres humains, l’histoire et les histoires de famille font un roman drôle et plein de rebondissements.

A lire.

Paris le 7 juin 25.