




Fondé en 2020 ce musée a été créé pour faire revivre et permettre à la culture aïnou de se développer et de perdurer.
Il comprend le musée national aïnou, le parc national aïnou et le site du mémorial avec ses arbres spirituels en bois travaillé. Arbres que l’on retrouve dans les cultures des autochtones Canadiens et maori en Nouvelle Zélande. On peut d’ailleurs en voir sur le lac Akan devant un hôtel.
Le mot Upopoy veut dire « chanter ensemble en grand groupe ». On peut tout de suite comprendre que la communauté est très importante.
C’est une pure merveille car il présente tous les aspects de la culture aïnous entre les danses en particulier celle des grues – rite antique qui est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO ; les aspects culturels et rituels des aïnous ; les maisons aïnous dite Kotan et les traditions.




Les maisons traditionnelles tournent autour du feu placé au centre de la maison avec le coin à gauche où l’on installe les denrées alimentaires, face à la fenêtre, et où se trouve le siège de la personne honorée. De chaque côté du feu il y a les sièges des membres de la famille. Chaque maison est réalisée pour un homme et pour une femme. On se déchausse en entrant.


De plus une exposition dans le bâtiment central est organisée autour de six thématiques : langue, spiritualité, vie quotidienne, histoire, métiers et échanges. Le Kotan, village traditionnel permet de visiter les huttes où vivaient les aïnous et de découvrir leur mode vie. Et surtout de pouvoir assister à des danses traditionnelles dites des grues. Nous sommes revêtues de blouses bleues et en bougeant les bras formant des sortes d’ailes pour l’envol de l’oiseau avec des chants qui sont des sortes de cris d’oiseau.



Le musée est immense installé autour d’un lac avec différents bâtiments. Le musée avec ses six thématiques ; le hall d’échanges culturels ; le craft center et enfin le village traditionnel ainu dit kotan où toutes les maisons sont exposées et visitables.
Les broderies sont juste magnifiques et sont faits des tissus en coton. Il existe plusieurs élaborations : Ruwunpe dont les dessins font comme des routes ; Kaparamip et le cijiri.
On peut même déjeuner dans un restaurant typique aïnou le Haru Ran Na où l’on expérimente les plats traditionnels alliés à une cuisine moderne. Je n’ai pas résisté.







A l’extérieur du musée, à un kilomètre de distance, sur un promontoire, se trouve un site de mémoire pour les aïnous avec des totems et des maisons de prières. Il est tourné vers le Pacifique et offre une vue extraordinaire.




Lien : https://ainu-upopoy.jp/en/
Paris le 21 avril 25.
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