Exposition Le Kazakhstan au Musée Guimet


Toute petite exposition sut les quelques œuvres d’art de cette région.

Tout dans les teintes de mauve en commençant par les rideaux qui mènent à l’exposition.

L’exposition démarre par une carte qui replace les objets que nous allons découvrir.

Aux portes de la Russie, proche de l’Ouzbékistan se trouvent les steppes kazakhes. A la croisée des chemins entre différentes cultures turques, mongoles et européennes. Peuples de nomades qui vont marquer cette région par des chefs des khans locaux qui contribueront à façonner cette région durablement.

Remontons le temps vers 3000 avant JC et arrivons au 17/18e siècle de notre ère.

On se trouve nez à nez avec le penseur de Tobyl ou « l’homme scrutant le ciel ». Il fait penser au « Penseur » de Rodin. Pas de proportion, un corps penché en avant, poli, qui vous regarde droit dans les yeux. Les orbites grandes ouverts, tournées vers le ciel vous invitent à la spiritualité. Que de pureté dans ce regard et d’interrogation sur notre monde !

Nous découvrons le travail d’or des Scythes de la région des lacs et des steppes du nord. L’orfèvrerie qui nous est présentée est une parure d’un seigneur proche d’Issyk. Signeur qui est une divinité solaire. On parle de l’homme d’or, représentation du cosmos pour les Saka. Trois royaumes se superposent : souterrain, terrestre et céleste. Le seigneur incarne l’axe de l’univers entre l’est et l’ouest. On y découvre un monde animalier fait de tigres, de léopards des neiges courant après les bouquetins, d’arbres, d’oiseau, de fleurs et sur le haut trône un bouc minuscule dont les cornes sont longues et retournées.

Puis le monde turc fait son apparition avec les sculptures anthropomorphes aux traits schématisés et permettant d’identifier des femmes ou des hommes. On les appelle des Balbal.

La stèle en granit gris qui tient un couteau dans une main et une coupe dans l’autre serrée sur la poitrine avec un visage sévère est la représentation de l’homme. Il est en train de faire un rituel sacrificiel.

De l’autre côté la femme au corps et au visage stylisé avec le T représentant le nez et les sourcils encadrant les yeux ; les deux ronds pour les seins et les mains sur le ventre. Elle est en grès gris et très simple. J’ai trouvé le visage très beau.

Il y avait des chandeliers et le Chapan, vêtement caractéristique de l’Asie centrale. C’est un manteau matelassé à pans croisés. Il est orné de fils d’or et d’argent et décoré de motifs végétaux symboles de la prospérité et de l’abondance.

A voir absolument.

Paris le 2 mars 25.

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