Clap de fin j’ai réussi une journée avant la fermeture de cette exposition à aller la voir et profiter du musée Bourdelle qui est un éternel ravissement.
Bourdelle est contemporain de vingt ans de Rodin. Tous deux sculpteurs émérites ils s’accompagnent dans leurs vies artistiques et Bourdelle fera partie des équipes qui travaillent pour Rodin. Ils seront très proches et Rodin assistera au mariage de Bourdelle. Et finiront par s’éloigner.
Bourdelle découvre le buste de Madame Vicunha et se sera une révélation. Il trouvera sa voie personnelle.
L’un comme l’autre réalisera des œuvres grandioses comme la porte de l’enfer pour Rodin et la façade du théâtre des Champs Elysées pour Bourdelle.
Mais entrons dans l’exposition.
Nous sont exposées dès l’entrée des sculptures réalisées par Bourdelle sur Rodin travaillant ou bien des portraits le décrivant massif, barbu en un mot prenant sa place.



Puis on descend par l’escalier pour aller au sous-sol on découvre les œuvres de Rodin : de magnifiques visages sur des épaules carrées ou bien incluse comme dans des vagues. La pureté des traits nous saute aux yeux et rendent les œuvres presque transparentes.



Puis des hommes comme de beaux grecs bien trapus et musclés s’offrent à nous. Assis et debout, se cachant le visage ou bien de côté.



Une femme aussi enlaçant ses bras autour de ses épaules est d’une beauté féminine pure.

La femme poisson aussi est impressionnante, sa bouche ouverte comme celle d’un poisson comme incrustée dans une vague de marbre.


Les bustes et les torses sont soit droit soit courbé et quand on les regarde c’est magique.



On retrouve même du Giacometti ou bien du Orlov.

Balzac en pied qui en impose par la stature et la force herculéenne qui en transpire. Et ses visages énormes et imposants.


Puis l’exposition se termine par des sculptures d’hommes de côté ou de face et en dernier l’œuvre de Giacometti en forme longiligne qui le caractérise tant.


Puis j’ai fait un tour dans le jardin du musée tant devant avec le grand cheval qui orne cet endroit. Et la cour intérieure avec ses multiples sculptures plus gigantesques et monumentales les unes que les autres. Enfin un petit tour dans la pièce de travail de Bourdelle où il manque l’artiste. Et je suis allée regarder aussi les sculptures murales au premier étage et j’ai fini par prendre un thé dans le salon de thé tout en regardant le ciel bleu.





Un moment heureux.
Retour à pied chez moi au soleil.
Paris le 3 février 25
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