J’ai eu le bonheur de visiter l’exposition des œuvres de Dolce & Gabbana car on peut parler d’œuvres d’art.

On part dans un voyage à travers des thèmes au nombre de onze.

Je vais les parcourir avec vous et certains thèmes sont plus importants pour moi.

Les premières salles vous projettent dans un monde coloré et blanc avec des robes longues avec des fleurs ou des dessins dignes des crinolines de « Autant en Emporte le vent » ! La robe de mariée blanche et celle avec des jarres de fleurs roses sur fond bleu. On entre dans un monde fantasque qui va aller de charybde en scylla. Les chapeaux sont plus hauts les uns que les autres, les chaussures dans les mêmes dimensions et je ne sais pas comment les mannequins pouvaient déambuler. Les tissus sont dantesques : en une sorte de velours, brodés à la main représentant des villes italiennes comme Venise avec le canal ou Florence. Le tout se reflétant dans un miroir au plafond vous faisant plonger dans le monde de Lewis Caroll avec Alice au pays des merveilles. On voyage en Italie à travers ses magnifiques décors de tissus. Mais aussi des Madonnes et des anges parsèment toute l’exposition. Et surtout musique et décors se projettent en permanence sur les murs et donnent une ambiance démoniaque dans chaque salle.

On passe à travers des portes réalisées en velours noir. Juste magnifique.

Dans la salle « rêves de divinités » une cape colorées a attiré mon attention par ses dessins, les pierres précieuses rouges et les bourrelets de couleurs parme rouge et beige foncé le tout orné de sortes de fleurs ou plumes rouges, noires et bleues.

Puis la salle divines mosaïques était une pure merveille. Tout sur fond doré avec une Vierge à l’enfant sur le plastron d’un homme réalisé en mosaïque et toutes les robes, manteaux faits de la même texture. Un travail d’orfèvre ! Les détails du manteau sont des scènes du Christ et des apôtres. Il faut regarder avec attention et comprendre le travail réalisé. Je suis émerveillée et transportée dans un autre monde.

Après on est projeté en Sicile avec les charrettes, les lunettes improbables et les chapeaux avec des houppes très hautes. Toujours avec le contraste du miroir au plafond qui fait entrer dans un autre monde. Un décor de cinéma ! Même les frigos Smeg sont décorés et on a tous rêvé d’en avoir un chez soi.

Puis le Baroque blanc vous assied car là c’est la démence complète. Les anges, les plastrons des hommes, les robes de mariées, les femmes au voile blanc et robe cintrées très courtes avec les anges de chaque côté comme des ailes aériennes ! La robe faite de roses blanches qui cache presque le visage. En fait on ne sait pas où regarder.

Puis la salle de la dévotion où le noir côtoie le doré, tout en contraste. J’ai craqué sur le sac doré avec son petit cœur. La traine de la robe tout en points dorés extraordinaire.

Puis petit tour en file indienne dans l’atelier pour voir comment se fabrique une robe, un col ou bien l’agencement des broderies et les différents tissus, table et armoires où l’on trouve tous les composants. J’ai trouvé très astucieux la cloche avec les cols alignés.

Puis le Guépard – film de Visconti avec les robes guépards, les robes en tulle noir, les lustres du Murano colorés.

Et après l’Opéra la Scala avec les spectateurs de tous les pays : chinoises avec leur pompons de couleurs vert turquoise ou noires sur la tête et les ombrelles les protégeant ; ou bien le chapeau casque pointu ; les perles fines ; les manteaux damassés ; les grandes robes à fleurs de pivoines roses et rouges ; les manteaux noirs avec un serpent rouge dans le dos. Un monde féérique pour les galas.

Et la salle apothéose l’art et le savoir-faire du verre où Murano s’exprime à travers les lustres, les miroirs, la texture des robes et des chaussures. Là c’est l’explosion de couleurs crues, de matières, de longueur avec projection sur un miroir au plafond donnant encore plus d’ampleur. J’ai eu un coup de cœur pour la mini-robe faite de fleurs roses, bleues, rouges et surtout la finesse des bretelles sur les épaules. Quand au bibi un enchantement ! L’autre robe mini aussi avec des couleurs plus pâles. Un ravissement !

Et on finit par la première salle avec d’autre vêtement dont une robe faite de morceaux de vison de couleurs pétantes. Cela en jette !

Plusieurs robes m’ont ravi dont la noire avec ces fleurs rouges et les motifs mauves. Quand on regarde les détails du travail réalisé en termes de broderies et de fleurs superposées – c’est juste effet waouh !

Courez voir cette exposition – juste un voyage à travers l’Italie et ses merveilles culturelles, patrimoniales, religieuses. La féérie et nous en restons la bouche ouverte tellement ces créations sont d’un autre monde. Un vent de féérie !

Lien : https://paris.dolcegabbanaexhibition.com/?utm_source=P-Max&utm_medium=paid_social&utm_campaign=D&GParis24_Conversion&utm_content&utm_term&gad_source=1&gclid=EAIaIQobChMIvcPiyoOPiwMVV4toCR3ELAVIEAAYAiAAEgL9gvD_BwE

Paris le 24 janvier 25 .