
Une pépite de joie ce livre malgré l’histoire terrible d’une femme et de sa famille, dont une partie est déportée à Birkenau de 1942 à 1945.
Quatre-vingt-dix pages où éclate la joie de vivre ! Pour une femme de 98 ans qui sourit à la vie !
Comme elle le dit elle-même avec beaucoup d’humour :
« – J’ai payé mes dents assez chères comme ça, si en plus je ne les montre pas ! »
Elle nous raconte son enfance à Paris auprès de ces parents et surtout son départ pour Birkenau avec son père, son neveu et son petit-frère qui seront gazés à leur arrivée ; son retour dans l’appartement de ses parents où sa mère et ses sœurs vivent après s’être cachées pendant la seconde guerre mondiale ; elle apprend à sa mère que tous sont morts ; le travail au marché et la rencontre de son grand amour avec qui elle se marie très vite et partagera sa vie durant.
A travers l’appartement on apprend toute sa vie et celle de ses parents.
Puis elle se tait définitivement et enfouie en elle tous ces évènements. Jusqu’au jour où pour la liste Schindler une journaliste vient l’interviewer comme une des mémoires encore vivantes de la Shoah.
Mais surtout on comprend qu’elle a attendu cinquante ans pour parler de l’horreur et des camps de la mort auprès des nouvelles générations, dans les lycées et les écoles. Elle partage et transmet ses souvenirs avec humour et gravité.
Ce qui est aussi incroyable c’est qu’elle nous partage ses photos et la vie de son fils musicien du groupe Telephone dont elle est très fière – réalisation d’une passion.
Je ne veux pas tout vous révéler car il faut absolument lire ce livre et ne pas oublier !
Paris le 23 décembre 24
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