Valencia – Street Art – voyage dans un monde fantasmagorique


Comme dans toutes mes visites de villes j’essaie toujours de découvrir des œuvres de street art.

Et là à Valencia la ville est un écrin pour le street art.

Alors allons à la découverte des magnifiques murs et des œuvres d’art à contempler.

Ce qui est agréable dans Valencia c’est que le street-art orne autant les murs que les devantures des magasins.

L’une d’elle représentait l’église Saint Vincent ou bien était l’effigie du magasin de couture. Au moins c’est très expressif !

D’autres un chat – ce que j’imagine et un ours avec un haut de forme et une bière.

Une forme d’oiseau – tête en haut avec ses ailes qui entourent le tout et œil en bas.

Le diable en personne avec ses yeux de feu et ses cornes blanches ! A faire peur.

Et ce joli portrait de femme âgée qui coud et fait du crochet avec ses enfants ou petits-enfants.

Et ce perroquet aux ailes bleues et ce lapin au ventre marron ou les deux autres blancs qui se congratulent et se disent des mots d’amour.

Cette femme nue aux tétons rouges qui se noie dans sa petite barque.

Cette autre femme qui tire la langue avec ses lunettes de soleil noires et des cheveux nattés sur ses oreilles et ses jolies boucles d’oreille qui semble se moquer de nous et se protéger des bruits que nous pourrions faire !

Cet homme qui ramasse des mandarines de l’arbre au-dessus de lui. Cela ressemble bien à la région où nous sommes.

Cette devanture qui semble être celle d’un photographe !

Et cette montgolfière qui vous emmènerait bien au-dessus de la mer !

Et cette sirène au corps noir à faire peur – sorte de policier qui détient une bombe lacrymogène mais sont la queue est colorée et fait comme une proue de bateau.

Ce chat que l’on dit être un crocodile – tout est forme d’humour.

Et ce magnifique portrait de femme noire maquillée qui porte l’Afrique en boucle d’oreille dont les cheveux sont enturbannés dans un foulard. Un autre portrait de noire aux lèvres sensuelles dite La Negrita avec son turban vert et ses boucles d’oreille argentées qui vous regarde droit dans les yeux.

Et ces personnages qui se baladent sur des lunettes : alpiniste gravissant le nez proéminent, le gosse et sa trottinette le long des lunettes, des hommes qui se serrent la main, une mère et ses enfants qui font des signes ou se regroupent.

Et cet autre alpiniste qui regarde l’ascension qu’il doit faire entre le bleu de la mer et la pâleur du sable blanc.

Et cette culotte rouge plantée là proche d’une église – quel en est la signification je ne sais pas !

Ce footballeur en forme d’orange ou de mandarine à la bonne bouille qui tient son ballon de foot dans ses mains.

Et à nouveau ce chat noir le long du mur qui est soit assis, s’étirant ou marchant que l’on croise souvent dans Valencia.

Et cette femme aux seins lourds dans sa robe rouge et sa cape ouverte, comme un ange prêt à l’envol de son plat de paella comme voulant échapper à une soucoupe volante avec tous ces nuages qui font comme des ailes.

Et cette autre femme au cœur en cage qui bat hors d’elle avec l’oiseau rose posé sur son épaule.

Et ses deux zombis verts qui traversent les murs sur le side-car dont l’un a le visage en forme de cœur.

Et le monde du coworking avec girafes, tigre, rhinocéros pour les plus gros ; grue et dauphin sur le canapé et dans l’escalier – et tout autour un monde de voyage avec l’avion dans le ciel et les vagues roulant sur le sable. Le monde de zombis que nous sommes !

Un monde fantasmagorique qui relève de l’humour riant ou grinçant selon les mondes traversés.

Vive Valencia et ses street art où créativité, joie et réalité se rejoignent pour faire rêver à d’autres vies.

Paris le 15 décembre 24.

Catégories :Espagne, EuropeTags:, ,

Laisser un commentaire