La maison de Victor Hugo – place des Vosges – Paris


À la suite d’une émission sur Arte présentant la maison d’Hauteville à Guernesey où vécut Victor Hugo durant son exil, j’ai eu envie d’aller visiter celle se trouvant à Paris.

Cette maison, l’hôtel de Rohan-Guéménée, située place des Vosges à Paris, où vécut le poète entouré de sa famille entre 1832 et 1848, fut ouverte au public 18 ans après sa disparition soit en 1903. C’est son fidèle ami Paul Meurice, avec le soutien de la famille Hugo, qui a l’idée novatrice de créer ce musée à l’occasion du centenaire de Victor Hugo en 1902.

On fête cette année les 120 ans en 2023.

Il faut savoir que tout cet appartement a été modifié avec le temps même s’il reste des témoignages.

Pour entrer dans l’appartement il y a l’antichambre et puis le salon tendu de damas rouge avec piano à queue où tous les invités se réunissaient. De très jolis tableaux des filles de Victor Hugo sont accrochés au mur, de jolies porcelaines de chine ornent la cheminée et un portrait sculpté de Victor Hugo trône en plein milieu.

Puis on entre dans le salon chinois, pure merveille qui m’a coupé le souffle tellement c’était inattendu.

Et là on entre dans la partie rapportée de Hauteville et de la maison de Juliette Drouet. Beaucoup de meubles furent dessinés et réalisés par Victor Hugo durant son exil à Guernesey. On entre dans un monde féérique où assiettes accrochées au mur côtoient la coiffeuse de Mme Victor Hugo où reposent quatre encriers (ceux de Lamartine, Dumas, Sand et Hugo). On peut aussi y admirer des sièges, meubles, fausse cheminée rouge. On se croirait en Chine transporté dans un autre monde : celui des amours de Victor Hugo et de Juliette Drouot. On trouve des allusions avec des inscriptions de monogrammes VH et JD. Lieu inédit s’il en est un !

Puis on entre dans la salle à manger sombre et pleine de meubles gothiques qui vous écrasent. Tous ont été revus par Victor Hugo qui parfois en a changé le design. On ressent un étouffement. Seules les tentures sont magnifiques avec les papillons bleus et rouges et les très belles feuilles de fougères vertes. Cela fait rêver et supporter le côté grandiose de la pièce.

Puis le cabinet de travail tout de vert damassé. On peut remarquer son meuble à écrire debout inventé par Victor Hugo.

Puis on entre dans la chambre de Victor Hugo fidèlement reproduite (car il vivait rue d’Eylau). C’est dans ce lit que Victor Hugo s’éteint le 22 mai 1885 et que son corps fut exposé avant les funérailles nationales le 31 mai et le 1er juin. Au plafond est tendu une tapisserie des gobelins.

Après cette jolie découverte j’ai pris un café au salon de thé en me reposant dans le jardin à la fontaine de terre cuite rouge. Et j’ai fini par découvrir de très belles phrases de Victor Hugo que je vous laisse méditer.

Bonne découverte.

Lien : https://www.maisonsvictorhugo.paris.fr/paris

Paris le 2 aout 23.

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2 commentaires

  1. Merci pour ce retour. Habitant l’Île de France, je n’y suis jamais allée 🤔

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