Porte ouverte Inoui – expérience inoubliable


Invitation pour une expérience unique chez Inoui au Bon Marché !

Me voilà introduite dans le Bon Marché en train de monter dans les étages pour atteindre les salons où personne ne va sans y être invité.

Là petit déjeuner à base scones, de gâteaux et de jus de fruit ou café.

Un premier salon où des objets d’art moderne trônent dans des bibliothèques : des ours avec des boules pompons verts gris et marron (mon préféré il faut le dire) et des Babars rose, vert aux trompe grises et aux couronnes dorées. Un joli clin d’œil à l’enfance et la créativité. Et ce vase Lalique qui me fait un appel du pied.

Une tasse de café à la main nous nous installons dans un salon où toutes les dernières écharpes d’Inoui sont présentées sur des portiques et posées sur les tables rectangulaires.

Rien qu’à regarder le plafond je rêve des années art nouveau et zoomant avec mon iphone je vois les détails du plafond. On dirait là aussi du Lalique avec dessins différents : vagues, fleurs, tiges…

Tout en sirotant nos boissons nous écoutons le parcours d’une des fondatrices d’Inoui ainsi que l’histoire d’Inoui avec sa première boutique (toute petite) à Saint Valéry en Somme.

Petit retour historique : La marque Inoui Editions est lancée en 2010 par Lise Guitton, une styliste expérimentée, associée à une de ses stagiaires Mathilde Bon, qui gère le bureau de style et les dessinatrices.. Comme le dit Lise Guitton je veux m’amuser. Elles mettent dans la création d’accessoires textiles la couleur, le motif, le style, la qualité.

Lise Guitton, sa fondatrice et directrice artistique, a longtemps été styliste pour de grandes maisons (Repetto, Princesse Tam Tam, Cacharel, etc.), avant de lancer sa propre griffe d’accessoires textiles au tournant des années 2010 poussée par un de ces anciens fournisseurs indiens. Ce dernier a financé la collection initiale.

 Les collections d’étoles, de foulards, d’écharpes, de paréos, de foutas, auxquelles s’ajoute aujourd’hui une ligne de maroquinerie (qui représente déjà 30 % de son chiffre d’affaires), se succèdent et rencontrent très vite le succès. Une réussite qui se traduit par 600 points de vente dans le monde, dont quatre boutiques en propre – deux à Paris, une à Bordeaux et l’historique à Saint-Valéry, dans la Baie de Somme qui abrite le siège.

Cette région où la nature exulte, inspire par son mouvement perpétuel et sa gamme chromatique toute la création de Lise Guitton, avant d’être tissée en Inde par la fine fleur des tisserands.

 Inoui Editions a d’ailleurs un bureau à New Dehli pour être au plus près de la production. « Nos produits sont extrêmement dessinés– dessin qui peut nous prendre jusqu’à trois semaines de travail – puis font l’objet d’un tissage de haute volée.

Nous travaillons main dans la main avec des fournisseurs indiens que je connais depuis vingt-cinq ans, dont les usines étaient RSE bien avant l’heure, et le recyclage pratiqué depuis longtemps.

Inoui Editions, s’est imposée comme un parangon du chic français qui s’exporte partout dans le monde, dans les grands magasins haut de gamme du Japon à Tokyo et aux USA dernièrement.

Juste pour comprendre comment se réalise une écharpe. En voici un résumé succinct mais qui comprend toutes les étapes tout d’abord tout part de dessins qui sont inspirées de la toile de Jouy, des dessins de la BNF ou bien d’autres comme les balades dans les rues de grandes villes ou de villages. Tout est lié à la nature, aux animaux et aux villes comme par exemple les plans de Paris avec les big five ou bien le jardin de Central Park avec les chiens. De là on dessine à la main et après on imprime le dessin et il est peint pour donner les différentes couleurs et les variantes qui sont au nombre de quatre. Il est digitalisé pour les couleurs et enfin on en fait une sérigraphie qui va servir à l’impression des foulards.

Laine, coton, soie, lin, cachemire. Elles n’utilisent que des matières nobles, à 97% naturelles. Pour donner à leurs créations la forme parfaite, elles jouent avec les textures et mettent au point de nouvelles matières avec leurs artisans.

Puis après avoir écouté toutes ces informations nous avons appris à nouer les foulards pour en faire des bandanas, des cravates, des nœuds différents ….

Un très beau moment entre deux eaux qui fait échapper à la grisaille des jours.

Merci Inoui et ses équipes !

Paris le 25 novembre 2024

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