Ce matin là je suis partie tôt de l’hôtel car j’avais un bateau qui quittait à 8h du matin et je devais passer par le mont Rausu et redescendre vers la ville de Rausu, sur le port. Au niveau du mont Rausu le brouillard était dense et je me suis angoissée pour arriver à temps, éviter les animaux et faire attention aux dos d’âne. 37 kilomètres dans le brouillard ce n’est pas très sympa !
Arrivée à Rausu, chercher le port et le bateau ainsi que le lieu de rassemblement et hop sur le bateau et démarrage pour deux heures sur les flots à la recherche des baleines, des dauphins et des orques.
Le temps était gris, le ciel bas et la mer plus ou moins agitée. Rien de joyeux pour ce type d’excursion mais vole la galère !
Une fois garée, payé mon ticket devant le stand avec une grosse baleine grise (sperm whales) comme accueil, nous fonçons vers le bateau pour trouver un endroit où s’asseoir. Mais point de place alors les escaliers feront affaire le moment venu.


On part vers la zone où l’on peut voir des baleines à une trentaine de kilomètres de Rausu. On longe de loin la côte jusqu’à la hauteur du village d’Aidomari où je retournerais en voiture. Toutes les explications en japonais – alors ça gaze encore plus fort ! Rien à comprendre juste regarder le paysage et chercher les baleines.
Au bout d’un moment on aperçoit un jet et hop on fonce sur l’endroit pour découvrir plusieurs baleines qui nous font les yeux doux. Jet de respiration, arrondi du dos avec les nageoires, queue qui se présente et qui pointe vers le ciel. Wouah comme cela est beau. Répétition à plusieurs reprises et plusieurs endroits et là je fonds car j’adore les baleines. J’essaye toujours de les voir quand je sais qu’il y en a quelque part dans le monde. Je ne me lasse pas du spectacle qu’elles offrent – c’est tellement merveilleux.








Puis nous finissons notre balade par une ronde autour des dauphins qui jouent avec le bateau et font des sauts dans la mer. Point d’orques car ce n’est pas la saison. Elles sont là en hiver.

Puis retour au port, reprise de la voiture et je file prendre un café car je suis gelée. Café et petit déjeuner avalé, je repars en direction du village d’Aidomori -fin de la route.
Le ciel est toujours aussi gris mais la route s’agrémente de jolis rochers qui pointent leurs nez vers le ciel comme le Candle rock ou bien le Braggari rock à deux têtes.


Tout le long de la route il y a des fermes marines où les gens trient les algues, certains les déposent avec des grues et les font sécher sur des bâches à même le sol en plein air. Cela ne sent pas très bon mais ce n’est pas très grave.




Tout le long de la baie on peut voir au pied des maisons et des côtes des coupes-tsunami sorte de gros rochers ou bien des croix en béton pour couper la force de la mer lors des typhons et autres phénomènes marins. C’est très impressionnant !


Je passe aussi devant le rocher de l’ours qui mesure 20 mètres de haut – on dirait qu’il tient un bébé ours dans ses bras. Entre temps j’ai croisé aussi un shrine- temple marqué par une porte orange sur le flanc de la montagne qui appartient aussi au parc de Shiretoko (ce dernier venant jusqu’à la mer). Sur un des flancs j’ai vu un daim qui broutait, accroché à la montagne.



Arrivée à Aidomari où il n’y a rien à voir à part les onsen le long de la mer. Je rebrousse chemin et refais le chemin réalisé à l’aller.
Je file vers ma prochaine destination qui se trouve à plus de 150 kilomètres de là. Il me reste la demi-journée pour atteindre le lac Mashu.
Une très belle balade et surtout un vœu réalisé – celui d’approcher des baleines.
Paris le 6 octobre 24

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