Noboribetsu Onsen Partie 2 – Lac Oyunuma


Continuant mon chemin j’ai décidé de monter voir la vue sur le lac Oyunuma.

Là il fallait une constance phénoménale pour monter les escaliers sans fin ou bien longer les aplats du chemin. Il faisait très chaud et heureusement j’avais avec moi une bouteille d’eau que j’ai eu le plaisir de boire au fur et à mesure. J’ai sué à grosses gouttes et j’étais trempée en arrivant à la voiture.

Un premier pallier permettait d’avoir une vue à 360° sur la vallée du diable. Puis on bifurquait pour arriver sur la route qui partageait les deux sites. Petit chemin avec des petits Bouddhas ou des représentations religieuses entourées de petits foulards rouges. Cela m’a fait penser à mon voyage il y a quelques années à Myjajima.

Et puis tout à coup une vue imprenable sous vos yeux : le lac Oyunuma.

De couleur bleu gris turquoise, enfoncé dans la montagne avoisinante avec des parties complètement grises.

En regardant de plus près (grâce à l’appareil photo) on voyait des fumées blanches s’échapper des roches à plusieurs endroits comme si la montagne soufflait et crachait ses poumons.

En contrebas on voyait une route et je me suis dis que j’allais reprendre la voiture pour le voir à niveau dans un deuxième temps.

Le contraste entre le bleu laiteux et le gris des rebords m’impressionnait ainsi que le vert des arbustes ou des mousses des alentours.

Le gris était aussi laiteux clair ou foncé donnant un aspect irréel de ce lieu. Je ne me lassais pas de regarder ce lac et d’en voir toutes les nuances se déclinant devant moi.

Et puis zoomant je pouvais voir les eaux bouillonnantes faisant comme des petites billes, comme des crépitements laissant s’échapper des fumées qui recouvraient le lac. Processus de la nature incroyable. Je ne m’en lassais pas.

Je décidais donc de rebrousser chemin par la forêt sous une moiteur épouvantable, dégoulinant et assoiffée.

Je pris un chemin pentu où l’on entendait distinctement les oiseaux chanter, mêlés aux espèces de grillons ou cigales bruyantes. Tout cela étant saoulant mais j’ai continué mon chemin et j’ai regretté de na pas avoir pris mes bâtons de marche. Beaucoup de roches à passer et d’herbes hautes et d’humidité où j’ai eu peur de me casser la figure. Mais bon je suis arrivée juste sur le parking où j’avais garé la voiture. Une descente pour trouver un coca-cola histoire de se désaltérer et j’ai repris la voiture pour aller revoir le fameux lac.

J’ai longé la forêt et les bois sur la route qui partait du parking et j’ai trouvé la route qui descendait vers le lac Oyunuma pour pouvoir l’admirer tout le long des lacets de la route qui atteignait le parking tout en bas.

Une fois la voiture garée et le « arigato osaima » du gardien je suis repartie à pied vers le lac vue du haut de la montagne.

Comme dit plus haut les herbes ou mousses entouraient le lac faisant un contraste entre le vert pétant de l’herbe, le gris et le turquoise laiteux du lac et les forêts environnantes. Le gris démarquait par endroit les couleurs les renforçant.

Des fumerolles partout le long des berges et les délimitations du gris et du bleu laiteux. Comme si il y avait une délimitation, une démarcation de terre. Mais rien en fait juste de la couleur différente. On aurait pu dire qu’il y avait des profondeurs différentes comme une dénivellation de l’eau, une croûte de terre comme intermédiation. Et puis des croutes de sel et tout à coup une couleur jaune de souffre comme une auréole plantée dans le noir gris du sol.

Et revenant sur mes pas je me suis aperçue qu’il y avait un autre mini lac juste dans mon dos.

Alors ma curiosité aidant je suis allée le voir.

Paris le 8 septembre 24

Catégories :Asie, JaponTags:, , ,

Laisser un commentaire