
J’ai eu le plaisir de participer à une signature dans la librairie de mon quartier « Librairie Voyelle » et j’ai découvert le livre magique de Camille Peretti sur le portrait réalisé par Gustave Klimt peint en 1910 à Vienne.


Une saga autour d’un portrait qui échappe à tout le monde. « Portrait d’une dame » est acheté par un collectionneur anonyme en 1916, retouché par le maître Gustave Klimt un an plus tard, puis volé en 1997, avant de réapparaître en 2019 dans les jardins d’un musée d’art moderne en Italie.
« La toile vibrait de beauté. Elle en avait le souffle coupé et se noyait dans l’œil bleu ciel piqueté de vert. Est-ce qu’elle était réellement le sosie de cette inconnue ? »
Tout part de la mère d’Isidore, jeune fille arrivée à Vienne pour égayer la jeunesse sexuelle d’un garçon de bonne famille qui aimera cette femme et surtout l’empêcher d’attraper des maladies sexuelles. Car à Vienne en 1900 on se marie très tard et l’on doit arriver sans maladies au mariage ! Enceinte elle sera jetée dehors de Vienne et mourra de la grippe espagnole tout en ayant eu la présence d’esprit de raconter sa vie et de laisser des bribes de sa vie à son fils.
Ce dernier deviendra palefrenier et homme à tout faire chez cet homme qui ne sait pas qu’il est son père et qui le tuera tout à fait par hasard alors qu’il voulait voler le fameux tableau représentant sa mère. Mais chut je n’aurais pas dû le dire.
De fil en aiguille ce dernier part en Amérique et de cireur de chaussures il devient un grand brasseur d’argent grâce la tendresse et la complicité de sa future femme Lotte qu’il aimait et qui restera la lumière de sa vie. Il aura plusieurs enfants et un jour apparait une batarde nommée Pearl (comme lui) – fille d’une prostituée dont il avait partagé les nuits qui le fera chanter. En faisant un test ADN la mère de Pearl parvient à prouver qu’Isidore est sont père. Et Pearl est le sosie de la femme au portrait de Klimt.
Pearl travaille dans la finance grâce à ce père inconnu et dont elle ne veut pas s’embarrasser.
Une amitié filiale se construira entre eux à travers des visites aux musées, des rencontres et à sa mort il lui donnera en héritage une forte somme.
Pearl se trouve mêlée à cette histoire de tableau qui finit chez elle un beau matin. La toile se dévoile peu à peu. Elle exerce sur certains protagonistes « une emprise à la limite de la folie » provoque le syndrome De Stendhal.
Je ne vous dirais pas la fin de l’histoire tout aussi rocambolesque et imprévu que l’histoire du tableau qui est passé de mains en mains mais il finira par retrouver le musée en Italie d’où il avait disparu vingt ans auparavant à la demande d’Isidore.
Une très belle saga avec de nombreux rebondissements et Camille Peretti tire les fils de la pelote en nous emmenant à travers le siècle dernier et ses soubresauts de l’histoire.
A lire absolument !
Paris le 21 juillet 24
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