En soirée j’ai décidé de prendre le funiculaire qui permet de monter sur la colline de Bergen, le mont Floyen, et d’apercevoir le port dans toute sa splendeur avec la chance peut-être d’avoir le coucher de soleil.

Tout d’abord il faut se rendre au funiculaire qui se trouve juste derrière le port entre Bryggen et le marché aux poissons, dans une rue qui monte en pente un peu rude, acheter un billet aller-retour sauf si on veut redescendre par les escaliers (trop peu pour moi !).

La porte du bâtiment du funiculaire est énorme tout de blanc vêtu. Il faut dix minutes pour atteindre sur le mont et là au merveille quelle vue sur la ville.

Des plateformes qui surplombent la ville et le funiculaire on a une vue à couper le souffle sur tous les côtés de la ville de Bergen : le port bien sûr ; les fjords qui entourent le port ; toutes les maisons qui sont sur les flancs du mont Floyen ; la vue vers la ville qui s’étend vers l’aéroport de Bergen ; la place centrale où se tiennent tous les musées de la ville avec le jet d’eau en son centre ; les fjords à perte de vue bien au-delà de Bergen.

J’ai pris en détail des photos du centre où il y a tous les musées et c’est impressionnant de réaliser la taille de la pièce d’eau et du minuscule jet d’eau en son milieu.

La longueur et l’étendue du port est aussi incroyable vus de cette hauteur. Un long couloir de mer qui entre dans la ville et les bateaux qui sont « garés » à certaines extrémités du port. Il existe à côté du port central un autre port à sa gauche pour les navires de croisière et les gros bateaux de marchandises.

Puis en grimpant les escaliers qui mènent de la plateforme au mont Floyen il y a des pancartes qui marquent la distance avec certaines villes du monde dont Kiev !  Genre de lieu que les touristes adorent pour se repérer.

J’ai continué mon chemin en continuant à admirer la ville et ses entrelacés, puis je suis tombée sur une pancarte qui décrivait que le mont Floyen avait des chèvres qui broutaient l’herbe du coin. Il nous explique que les chèvres de Floyen sont une race qui permet d’avoir de la laine de cachemire. Il est recommandé de ne pas les nourrir car elles mangent de l’herbe mais aussi des morceaux d’arbres. Avis aux amateurs !

J’ai continué à avancer et à regarder la ville en contrebas – une merveille – en plus avec le ciel gris et le soleil qui s’y mirait.

Sur le mont on peut se balader soit sur les chemins entre les arbres ou bien sur une petite route qui serpente. Des forêts de pins et de bouleaux nous entourent. La terre est faite de mousse et de rochers. De jolies petites commencent à éclore toute verte et rose contrastant sur la roche ou la terre noire.

Il faisait un froid de canard et le bonnet de laine en cachemire était de rigueur. Une envie de chaud me tenaillait et je suis allée me réfugier au restaurant Floire juste sur le mont.

Je me suis régalée à déguster un pâté de foie et une soupe de pois chiche avec des morceaux de renne le tout arrosé de vin blanc.

Puis j’ai repris le chemin des écoliers pour redescendre vers le port. Et là le spectacle était devant moi : coucher de soleil sur les fjords – le soleil se mirant sur les eaux des fjords et émettant des reflets donnant envie d’y plonger. Les nuages se jouaient du soleil et les rayons de ce dernier dardaient la mer. Un spectacle magnifique et inattendu.

Attente du funiculaire – j’en ai profité pour regarder et photographier le funiculaire en lego ainsi que l’horaire du tram et le moment où ils se croisent.

Une fois en bas et devant le port on pouvait voir le passage éclairé pour le funiculaire et pouvoir détecter le chemin qu’il prend.

La nuit s’annonçait.

Paris le 21 Juillet 24.