Continuant mon chemin j’ai longé le château fort et j’ai découvert en son verso une drôle de tête en cuivre vert avec des yeux ronds et une bouche ouverte qui devait cracher quelque chose mais en fait qui marquait juste son étonnement !





Toujours cette vue plongeante que la Bidassoa et sur Hendaye- chaque ville devant se regarder en chien de faïence et s’épier tout au long de l’année et des siècles de l’histoire.
Le soleil rayonnait et le ciel était bleu azur tout moutonné de nuages blancs. Et le côté verdoyant du Pays basque se donnait à cœur joie de nous rappeler sa fraicheur.
De très belles et grandes maisons me faisaient face et le vert pétant des colombages m’attirait. On sentait que le vert des prairies et des forêts alentour faisaient miroir.
Puis je longeais la cathédrale et repris la rue qui descendait vers le pont levis et la fin de la citadelle.




Les portes aux magnifiques colonnes doriques et au fronton me faisaient face et les balcons en fer forgé étaient magnifiques.
La porte en bois très travaillée et lourde dessinait un œil de bœuf et donnait envie de toquer pour découvrir l’intérieur du bâtiment. Mais la porte restait fermée.
Une jolie pierre qui représente une femme avec une robe longue et une couronne décrit que c’est dans ce lieu que les émissaires du Prince de Condé ont négocié la reddition de la France en 1638.

En continuant de descendre la rue je découvre avec un immense bonheur différents bâtiments dont un nommé Sebastian – restaurant ou lieu de gouter. Le noir du bois peint contraste avec le reste de la rue.


Puis une jolie boutique avec des peintures de Venise attire mon œil. De jolis tableaux avec des devants de gondoles qui se mirent dans l’eau.

Puis j’arrive aux remparts et à la porte pour la traverser et me trouer nez à nez devant un espèce de garde anglais au chapeau poilu noir mais en bronze. Surprise je repars à travers la ville et longe les murs des remparts avec des immeubles de style différents aux fenêtres à petits carreaux et à rambardes de bois noirs.




Ce qui est surprenant c’est que la base des maisons est en pierre de sable beige et à partir des premiers étages tout est en colombage. Colombage de bois mais aussi de briquettes rouges.
Je passe aussi devant une très belle porte en pierre avec un blason à étoiles.

Et de là je redescends vers la ville basse pour approcher des immeubles de style « stalinien » avec des tours et sur-tour avec une pointe. On dirait un casque à pointe !


Fatiguée et assoiffée je m’arrête dans un salon de thé et je bois un thé rouge et regarde avec admiration les gâteaux et les tours en chocolat réalisées se reflétant dans la vitrine.

Je repars vers la place et le bord de la Bidassoa où attend le bateau qui me ramènera à Hendaye.

Entretemps le ciel s’est assombri et est devenu presque noir. Il est de temps de rentrer car les nuages annoncent un temps orageux.

Et sur le bateau on avait une vue sur toute la ville Fontarabie et ses immeubles modernes et sa colline avec la citadelle surplombante.




Je suis juste rentrée à temps avant que l’orage n’éclate – le sable est devenu tout foncé et le vent a secoué les feuilles des palmiers dans tous les sens.

Paris le 7 juillet 24.
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