Allez hop on part en bateau et on traverse la Bidassoa pour aller en face d’Hendaye et quitter la France.

Grande traversée mais monde complètement différent et tellement joyeux !

Le ciel était bleu mais plein de nuages et la journée commençait bien ! L’étendu d’eau était pour nous et pour notre joie.

En dix minutes nous étions dans une ville basque espagnole et le ton était donné !

Arrivé sur la jetée nous grimpions la rampe pour atterrir sur un parking et avoir une mini plage de sable blond à nos pieds. Et devant nous un grand bateau bleu en plein milieu qui lançait un défi ! vogues galère bleue pour aller attraper les baleines ou les poissons en tous genres.

Un rempart projetait sa jetée vers la mer et le quai nous tendait les bras pour une petite balade.

Ce que je fis de ce pas et me lançait à la conquête de la ville dont les rues piétonnières ne faisaient que ravir mes pas.

Mais avant de parcourir cette ville je suis partie boire un café – car il faut un peu d’énergie pour démarrer la journée. Et là assise à côté d’une dame et de son chien dans une poussette ! J’ai cru m’étouffer de rire en regardant ce mini chien tellement obèse de ne pas marcher !

Puis j’ai embrayé et ai commencé par découvrir l’église au clocher en forme de tour et à l’intérieur en forme de bateau plat renversé avec au fond une très belle fresque bleue et surtout un bateau suspendu pour rappeler que nous sommes dans une ville de pêcheurs (dans tous les sens du mot).

Puis continuant ma visite à pied j’ai découvert une jolie boutique dont les volets verts pétants laissaient voir derrière les vitres des poivrons rouges, des tresses d’ail et des gobelets en fer rouge. Lorsque l’on s’approchait de la porte une multitude de sacs à tout faire s’offraient à vous.

Puis une poissonnerie avec une joli décor fait de fleurs, d’un phare bleu et de jolis poissons en porcelaine et en bois. Très délicat et très expressif.

Puis je me suis enfoncée dans les ruelles parallèles où de jolies maisons colorées en vert, rouge, bleu, égayaient la journée le tout décorée de fleurs à ne plus savoir où jeter ses yeux.

Aux fenêtres des immeubles il y avait aussi – un peu comme en Italie – le linge qui séchait – pantalons, draps, chemises !

Et les vendeurs en tout genre pour touristes faisaient la même chose avec leurs serviettes à acheter.

Souvent aux étages des maisons à colombages, une jolie pierre ornait le mur – représentant un blason de la ville ou de la personne y habitant. Ou bien les habitants avaient mis des objets ou des poupées poussant un landau ! Plein d’humour !

De jolies boutiques comme la boulangerie pâtisserie alléchait le passant, des salons de thé avec des chocolatiers et surtout beaucoup de restaurants. Car à deux heures – heure espagnole il est temps d’aller déjeuner. Ou bien des boutiques pour les bébés avec des jouets en tissu en forme de scottish et de nounours colorés.

Puis j’ai continué à marcher dans la ville en faisant quelques emplettes et me suis régalée devant une vitrine où l’emblème de Mafalda trônait.

Puis j’ai repris le chemin pour grimper dans la ville haute qui fera l’objet d’un autre article.

Paris le 23 juin 24.