Balade dans Hendaye


Jolie ville du Pays basque et du bout de la France, à la frontière avec l’Espagne – je me suis baladée dans la partie dite plage qui est toute plate.

Pour y arriver le train est des moyens les plus reposants et les plus calmes pour admirer le paysage. 4h30 de Paris à traverser la Touraine, le Poitou et arriver à Bordeaux, la Garonne et la ville que l’on aperçoit du train – le tout en 2 heures.

Puis le train devient plus lent et surtout on découvre les Landes avec tous les pins plantés comme des i et enfin Bayonne avec sa très belle gare et son fleuve qui coupe en deux la ville ; puis Biarritz dont la gare est pitoyable (pas à l’image de la plage et de la vieille ville) et les jolis villages le long de l’atlantique et enfin Saint-Jean de Luz avec son pont et l’ouverture vers la mer ; et enfin Hendaye car on commence à trépigner d’envie de prendre l’air !

Hendaye c’est la grande plage de trois kilomètres, de sable blanc et à chaque bout une curiosité. D’un côté les 2 rochers des deux jumeaux.

Et à son autre extrémité le port, la rivière la Bidassoa qui délimite la France de l’Espagne et de Fondarrabie, la ville sur un mont.

Hendaye c’est tout plat en particulier le quartier de la plage. On ne peut faire plus plat !

La vue sur l’océan Atlantique, ses vagues, ses surfeurs, marcheurs dans l’eau et nageurs emplissent la vue et font oublier la platitude.

Et puis quand on se perd dans les rues parallèles à la mer on découvre une ville pleine de couleurs et de jolis quartiers qui donnent envie de s’y perdre.

Alors allons à la découverte de ce joli quartier.

Le long de la plage des fleurs, des arbres parsèment la jetée et tout à coup on découvre une statue d’un Maori. Pourquoi ? Aucune idée mais il fait partie du décor !

Et la rue est ornée de jolies maisons typiques du Pays basque avec des colombages rouges, verts bleus, surplombés de très vieux pins parasols qui les abritent du soleil.

Et puis quand on s’enfonce derrière on découvre sur une place une très belle église. Avec une tour sur côté et une porte de style roman protégée par une avancée. En entrant dans l’église on découvre le plafond en proue de bateau retourné avec un étage qui court tout le long des deux côtés soutenus par des charpentes visibles. Les vitraux sont modernes et derrière l’autel on peut voir le Christ sur un bateau luttant contre les fortes vagues. Et ce qui est intéressant c’est de lire ce que le Christ dit au vent. Je vous laisse le découvrir.

Et puis j’ai repris ma marche le long des rues en découvrant de jolies maisons au balcon et volets vert foncé dont les fenêtres sont ovales. Hélas beaucoup de maisons sont fermées et cela montre que la vie n’y est pas trop présente hors saison estivale.

Une maison bleu lavande foncé a retenu mon attention car lumineuse mais aussi fermée.  Sinon le rouge typique de la couleur du piment d’Espelette est présent avec des dessins géométriques triangulaires – maisons de la région.

Ce qui est très beau c’est de regarder le détail des dessins sur les maisons : des triangles, des ronds avec une fleur incrustée et des rayures et des points incorporés les uns dans les autres.

Et une autre maison a attiré mon œil à cause des bustes noirs recouverts de maillots de bains jaune, rose et fuchsia et la poupée qui se balançait au-dessus. Sur l’autre fenêtre il y avait une chouette et différents objets. Assez cocasse !

Une autre très belle maison bleu foncé en cours de rénovation m’a littéralement subjuguée. Le blanc faisant ressortir le bleu et la taille de la maison et des pièces la constituant.

Et on finit par atterrir sur le port de plaisance avec ses nombreux bateaux et surtout la vue sur la ville espagnole de Fontarrabie. On voit la cathédrale et le fort. Cela devait être sympa lors des guerres de religion – chacun dans son pays, son camp et boum un tir de canon !

Et lorsque l’on revient vers la plage on a une vue directe sur les montagnes basques espagnoles, sa verdeur et ses nuages blancs. On peut aussi admirer les palmiers qui sont plantés le long de la baie. Et ce sable blond que le vent fait voler par moments.

Un endroit où je ne me lasse pas d’être.

Paris le 16 juin 24

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