
Un livre de presque 300 pages sur la rencontre, le partage et la vie avec un chien nommé Ubac. La découverte de ce bouvier bernois, ce petit animal qui va prendre sa place et va la revendiquer, les échanges et la vie qui va prendre forme autour de ces quatre pattes.
Ce livre est une ode à ce chien – et tout propriétaire de chien comprend très bien cette relation particulière qui unit homme et chien. Un lien de profondeur qui même après la mort se fait présent.
Dans ce livre ce qui ressort c’est le lien entre ces deux êtres, la profondeur des sentiments et surtout le temps qui passe et approfondit ce lien. La place de ce bouvier Ubac qui rend la vie joyeuse ou triste, qui envahit de questionnements mais aussi d’atermoiements. Un monde où le mystère de l’animal croise celui de l’humain.
300 pages où l’auteur nous parle d’amour : amour entre ces deux êtres et sa compagne sans un mots où tout s’exprime par les joies, les aboiements, les choses simples de la vie.
C’est bien de vie dont il est question aussi. Une vie intense, inquiète et rieuse où tout va plus vite et qu’il s’agit de retenir.
Il nous parle aussi de l’inquiétude et du temps qui passe et emporte tout sur son passage. Inquiétude de laisser son chien seul, il lui invente une vie avec deux autres chiennes qui seront les compagnes à la vie à la mort d’Ubac.
Ce temps qui enlève tout sauf les souvenirs. Et le manque avec la mort qui enlève ce chien et qui ne laisse que les odeurs, les souvenirs et qui nous exacerbe la difficulté à vivre sans.
En fait le chien est presque un prétexte à ce discours intérieur de l’amour qui passe, du temps qui passe et finit par tout effacer, du manque profond des êtres chéris.
Lisez ce livre que vous aimiez les chiens ou pas c’est juste un discours universel.
Paris le 1er janvier 24
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