C’est tout un programme rien que dans le titre du livre. On pense à Alice au pays des merveilles et là je ne vous donne que le début de l’histoire.

Eh oui il y a bien une Alice où le thriller tourne autour et ne va que bonds en rebonds….

Les protagonistes sont Alice comme de bien entendu, femme de Christian Andersen (clin d’œil aux contes d’Andersen !) avocat au barreau, a disparu. Elle est aussi avocate fiscaliste dans un grand groupe.

Depuis trois ans Christian recherche sa femme par tous les moyens : annonces, réseaux sociaux, indics, enquêteurs, flics et détective. Tout est bon mais tout se ligue contre lui le croyant l’auteur de la disparition d’Alice. Car ce dernier est devenu amnésique à la suite d’un grave accident de voiture et a oublié ce qui s’était passé.

Il cherche et remue ciel et terre, mais rien n’y fait.

A cette même période un tueur en série a violé, tuée en torturant des jeunes femmes blondes aux yeux bleus comme Alice et qui lui ressemblent mais ce n’est pas elle. Il les mutile et les enterre dans la forêt. Il s’appelle le marionnettiste. La police criminelle est à sa recherche et finit par penser qu’il s’agit de Christian.

Et à chaque fois qu’un meurtre a lieu, Christian n’est jamais très loin ou a rencontré la femme assassinée juste avant.

Tous les indices se tournent contre lui malgré sa bonne fois mais rien n’y fait.

L’ex-lieutenant Diane Kellerman, révoquée pour violence et prête à péter de nouveau les plombs, part à la recherche du marionnettiste et de Christian qu’elle pense être le nouveau tueur s’inspirant du marionnettiste qui est incarcéré en prison.

Christian reçoit des sms énigmatiques en forme de questions cryptées, sensées le faire avancer et retrouver la mémoire. Mais rien n’y fait.

De bonds en rebonds, de morts défenestrés ou bien crâne explosé par un coup de revolver on finit par découvrir l’énigme (que je ne vous donnerais pas) où s’entremêlent Alice, Christian, son ami avocat et partenaire, le parton d’Alice, les policiers et le père d’Alice. Un mélange extraordinaire qui vous « rend fou ».

On découvre un monde véreux, pourri qui n’hésite pas à tuer pour de l’argent. Un clin d’œil à notre époque !

Morgan Audic tisse un jeu de faux-semblants, de trompe-l’œil et de chausse-trappes aussi fascinant qu’un conte pour enfants diaboliques.

Précipitez-vous pour le lire comme ses autres thrillers.

J’attends avec impatience un nouveau livre de cet auteur.

Paris le 24 décembre 23.