Une jolie découverte place de Furstenberg où je passais souvent sans avoir découverte la pépite. Le musée Eugène Delacroix caché à l’angle gauche lorsque l’on vient de Saint-Germain des Prés.

On entre dans une première cour avec une arche et on passe dans une deuxième cour fleurie et habitée.

Au fond à gauche l’entrée du musée.

Le lieu fait partie des communs de l’ancien palais abbatiales de Saint-Germain des Prés.

Eugène Delacroix avait quitté son atelier de la rue Notre Dame de Lorette pour venir s’installer ici fin 1857.  Il y vivra jusqu’en 1863 année de sa mort.

Eugène Delacroix adorait cet endroit et disait : « Mon logement est décidément charmant …. La vue de mon petit jardin et l’aspect riant de mon atelier me causent toujours un sentiment de plaisir. »

L’appartement est au premier étage et il y vit avec sa gouvernante Jenny Le Guillou, son valet de chambre Jean Potier et sa cuisinière Julie colin.

Pour entrer dans le musée vous devez monter un escalier assez haut et raide. De là vous entrez dans l’appartement de Delacroix composé de 4 ou 5 pièces. Dans la dernière vous avez une porte qui donne sur un escalier qui permet de rejoindre l’atelier tout rouge de Delacroix et qui descend dans le jardin.

Lorsque l’on ne sait pas qu’il y a un jardin et surtout l’atelier de l’artiste on est véritablement surpris tellement cela est inattendu. Et là c’est le miracle comme on peut en trouver à Paris.

Mais revenons à l’appartement.

Nous entrons dans le hall de l’appartement qui dessert quatre pièces qui sont les suivantes : la salle à manger, le salon, la chambre et l’office qui sert de librairie.

Dans chaque pièce sont exposés des meubles, des objets et des peintures soient réalisées par l’artiste soient provenant d’autres artistes, photographes de l’époque.

Dans la salle à manger on y voit des portraits de la famille Delacroix et le portrait de George Sand sur une des murs. Au centre une vitrine qui contient des objets comme les couteaux des Gurkhas népalais, des bougeoirs et des plats rond marocain provenant de son voyage. Cette pièce donne sur la cour intérieure de l’immeuble.

Dans le salon on y trouve un très beau secrétaire en merisier et acajou, des tableaux représentant l’époque romantique dont la mort de Sardanapale.

Une très belle peinture a attiré mon œil « La Madelaine dans le désert ». Un visage pur, pâle exprimant la langueur.

Dans la chambre, là aussi des tableaux mais aussi des instruments de musiques qui interpellent par leurs petites tailles et leurs noms inconnus.

Puis on va descendre l’escalier pour rejoindre l’atelier de l’artiste dont les murs sont tout de rouge carmin et dont la baie vitrée permettant d’avoir le jour offre une vue sur le jardin ombragé, verdoyant et fleuri.

Dans l’atelier on y découvre tout le processus de peinture entre les palettes encore colorées, les meubles où l’artiste avait ses couleurs, rangeait ses tubes (petit meuble). Encadrant la fenêtre on découvre des peintures style romain, Bacchus avec un cygne et l’autre avec un tigre faisant partie de commande de grands décors.

En ressortant de l’atelier on descend l’escalier pour arriver dans un petit jardin ombragé par des arbres, avec des buis odoriférants et quelques jolies fleurs mauves, et des rosiers blancs.

Le calme olympien est là et procure une sensation agréable de détente. On peut admirer le mur de l’atelier et la frise représentant des femmes dans différentes poses. Cela agrémente le dessous de la baie vitrée de l’atelier. A droite les fenêtres de l’immeuble nous font face et dessous un joli jardin fleuri de rosiers et de fleurs blanches et roses grimpent le long du mur.

Je suis restée là à lire dans le silence et le respect des personnes qui venaient se joindre sur les bancs ou les sièges de jardin vert pâle. Des enfants et des adultes dessinaient ou bien feuilletaient les livres à disposition.

Une très belle évasion et visite d’un lieu où Delacroix a vécu et réalisé de nombreuses toiles.

Lien : https://www.musee-delacroix.fr/fr/

Paris le 22 aout 23.