Une nouvelle génération de vaches vienne de faire leur apparition au fond du jardin et elles sont particulières cette année.

Tout d’abord elles ont des prés à ne plus quoi en savoir faire donc elles errent au gré de leurs envies ou bien de la fraicheur de l’herbe à brouter !

Ce qui laisse un espace important à leurs pérégrinations.

Comme il fait chaud et ce n’est pas peu dire, le soleil Zéphir tape dur sur nos têtes mais aussi sur leurs dos, celle-ci se cachent sous les arbres qui leur donnent fraicheur et ombre.

Mais cela ne fait pas mon affaire car elles me snobent délicieusement.

Pourtant l’herbe est encore haute mais elles ont le choix – donc elles vaquent avec le vague à l’âme entre plusieurs prés.

Tout le long de la journée elles se promènent en rang serré représentant une ligne comme celle qui a marqué la démarcation entre la zone libre et la zone occupée. Elles c’es plutôt entre l’herbe déjà broutée et l’herbe à venir rassasier leur estomac.

Elles affrontent de front la chaleur et ne se départissent pas de brouter l’herbe chaude qui ressemble de plus en plus à du foin sur pied.

Mais que cela ne tienne, elles broutent et passent leur temps à macher, mastiquer et ruminer.

Elles sont donc moins curieuses. Et elles ne s’approchent pas trop de la délimitation du jardin.

Alors je me languis, je les appelle, leur fais des signes et rien n’y fait : elles restent à bonne distance.

Peut-être un autre jour !

Perrecy, 8 juin 23