
Un petit air de Paname souffle dans le coin de la rue Jacob. Un peu mutin, un peu coquin, un peu livresque et au gré des expositions un peu grisant.
En ce jour agréable de mi-novembre où le temps est avec nous : soleil qui joue avec les nuages et le ciel bleu qui fait de belles incursions.
Un jour à sortir et profiter des rues où Noel commence à faire jour et à habiller les boutiques.

La mode se fait jour et nous divertit : Snoopy avec Lacoste est au rendez-vous et s’habille de rose ou de blanc sur fond vert. On n’est pas au printemps que je sache ! Snoopy a du se tromper de saison ! Pas grave on ne lui en tient pas rigueur !


Les modèles dans certaines boutiques on rapetissées mais elles en jettent avec leur robe de tulle noir très grande couture, ou bien en vert kaki avec des formes très tranchées et modernes, d’autre bleue qui contraste avec la verte très Grace Kelly !



Plus loin l’art se découvre au coin d’une boutique d’art avec l’éléphant dont les pattes sont des hommes qui le portent et tout autour des papiers collés représentent des visages d’homme entre le Christ et l’homme moderne.

Une boutique de jouets où l’enseigne m’a fait un clin d’œil avec le chien de Gainsbourg et sa tache noire sur l’œil avec à ses pieds, plein de jouets : nounours, dragon, voiture, cheval à bascule et un automate semi-robot. Un monde qui a presque disparu ! Au détour du coin proche de la boutique de jouets un nounours blanc derrière des barrières blanches comme en prison nous sourit et attire notre œil d’enfant. Au-dessus deux visages coupés à mi-face nous regardent. Leurs yeux verts font extra-terrestres et en même temps les couleurs vives jaune, rouge et la chevelure verte nous regardent de manière bienveillante.



J’ai rigolé aussi avec la cage aux oiseaux mais sans oiseaux, simplement servant de perchoir à des boucles d’oreilles ! quelle créativité !

Et puis quand on lève le nez on peut voir des graffitis représentant une croix dans la quelle on peut retrouver si l’on cherche bien des animaux, des têtes. A vous de trouver !

Un peu plus loin à l’angle de la rue un ange, un Christ – j’hésite mais peu importe.

Et puis je suis revenue sur la place Furstenberg car j’adore cette place. Pour y arriver on passe devant des magasins de décoration et de tissu Frey – c’est toujours un émerveillement des sens et des yeux. Là aussi la créativité est au rendez-vous pour vous donner envie de tout refaire chez vous. Les couleurs vertes, jaunes et bleues se marient merveilleusement bien avec les médaillons et les sortes de O colorées et chamarrés. Noël est presque là !

Une autre boutique « Thompson » joue aux mikados colorés dans les roses orangés ou bien tous les dégradés de bleu et de vert. Un amusement des yeux mais aussi la remontée de l’enfance et de ses jeux.


Dans une rue avant la place je suis attirée par une toute petite terrasse dans un coin où une plante verte décore le balcon et la grille de fer forgé nous offre un décor de bouquet de fleurs. Sur le côté des visages à la Picasso sont dessinés sur un bout de mur où l’on peut avec une craie imaginer tout ce qui nous passe par la tête. Ces trois visages dans des temps différents avec chapeau, échevelé par le vent ou bien sans rien sur la tête avec ses ailes pour bras me font m’évader et m’envoler.


Et puis la place s’offre avec ses quatre arbres plantés eu quatre points cardinaux et cherchent à s’évader vers le haut pour trouver la lumière. Tout autour des maisons et des boutiques : fleuriste, épices du monde où couleurs d’automne rime avec plaisirs gustatifs et voyages. On peut partir vers l’Himalaya pour son sel ou bien l’Inde pour le curcuma et tant d’autres destinations magiques. J’ai adoré le lieu et ses odeurs qui vous transportent ailleurs.





Une feuille énorme aux rainures apparentes blanches et verte m’a lancé un appel pour que je regarde et voit une toute petite coque marronne de châtaigne ou autre. Je n’ai pas résisté à la prendre en photo en me disant qu’elle allait voguer bien loin d’où elle était tombée. Comme quoi parfois il ne faut pas grand-chose pour s’évader.

J’ai quitté à regret la place Furstengerg pour aller vers l’église de Saint Germain des Prés et le long de cette dernière un magnifique rosier aux roses si fraiches et épanouies m’a attiré. Le contraste entre les fenêtres marrons éclairées, créant une auréole sainte et le rose du rosier était impressionnant.

Puis plus loin une galerie relatant Vivian Maier dite révélée, la photographe française, nounou aux Etats-Unis a fait que je suis entrée et ressortie avec un livre écrit sur elle.

Et j’ai finie à La Hume, lieu d’exposition de photos dont celle qui me transcende sur les éléphants pris en photos par Laurent Bayeux. Une m’a particulièrement émue : les deux bébés éléphants qui sont tête contre tête et leurs trompes se disputent une branche. Tant de douceur dans cette image et ses yeux qui se regardent et ne cherchent pas l’affrontement. Douceur, caresse, jeu et partage se mirent dans ce joli portrait d’éléphanteaux.

J’ai continué ma balade pour me trouver nez-à- nez avec des dragons blancs de la boutique Vuitton et le ciel nous offrait son plus jour : moutons de nuages ; soleil se jouant des nuages et rosissant le ciel.



Une belle balade qui rend le dimanche agréable et joyeux.
Paris le 14 novembre 2021.
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