Par un beau week-end de juillet la baie de Somme m’a tendu les bras pour y faire un parcours des lieux qui m’attiraient.
Abbeville sa ville moderne à touche-touche avec la cathédrale Saint-Ventoux où je suis entrée pour la visiter et voir ses magnifiques vitraux. Mais la messe était en plein office et je n’ai pas osé m’y incruster. J’ai admiré le plafond en forme de voûte de bateau à l’envers toute de bois et ses vitraux joyeux de toutes les couleurs qui rendaient l’endroit encore plus mystique. Et sa porte en bois travaillée et son fronton ciselé comme de la dentelle de calais. La prestance de ce bâtiment marquait la ville moderne de son empreinte. Il est enserré comme dans un étau d’immeubles bas modernes qui jurent avec le site. Mais Abbeville a été entièrement reconstruite après la seconde guerre mondiale et son style en est marquée !
La mairie avec son beffroi jure avec la cathédrale et le musée archéologique de la ville.
Très vite on se retrouve dans la nature dès que l’on sort de la ville et on croise près de la baie les bancs de moutons qui broutent l’herbe salée qui les rend si tendres à déguster et qui en font leur renom.
La ville de Rue a capté mon regard et mérite un arrêt voire plus. Les congrégations charitables offrent un spectacle. Ces congrégations recevaient les pauvres et les malades. Et la maladrerie accueillait les lépreux. Le collège de Notre-Dame avait reçu les franciscains des Cordeliers. Aujourd’hui ce sont des ehpads ! A chaque époque sa formation.
Mais la ville petite est enchanteresque et les roses trémières entourent l’église.
Un vrai arrêt à réaliser dans ce coin avant d’aborder Saint-Valéry en Somme. Pour y parvenir on croise le train en bois qui relie Le Crotoy à Cayeux sur mer. Tchou-Tchou voilà le train avec ses wagons colorés ! Et puis nous retrouvons les moutons des marais salants qui profitent de la bonne herbe salée.
Et on atteint Saint-Valéry où les touristes affluent. Un vrai cauchemar !
Je ne me lasse jamais de cette ville et surtout de son chenal qui mène à la mer et où des phoques se jouent des touristes ébahis. Le plaisir de voir des barques qui voguent selon les flots du canal et des vagues provenant de la mer. Un petit spritz pour en admirer la vue et voir se jouer les nuages et leurs dessins dans le ciel.
La ville a quelques beautés : les jolies maisons de pêcheurs avec au fronton des dessins de phoques ou de dessins représentant les marins roulés par les flots, ou bien les rues qui montent et sont ornées de roses trémières et de jolies portes peintes en bleu ciel, rouge vermillon où un signe distinctif comme ce poisson en céramique fait office de boite aux lettres.
Et puis la vieille ville haute a aussi ses charmes avec sa porte, ses remparts qui montent la garde, son église aux pierres variées noires et blanches typiques de la région et ses vues sur la baie vidée de son eau de mer. On a une vue dégagée jusqu’au cap Hornu voir le cap de Hourdel. Et puis le matin les moutons viennent boire l’eau du chenal et sont là à se pavaner en face de vous.
Puis poussant mon chemin jusqu’au cap Hourdel j’ai gravi la colline de galets pour redescendre et suivre la plage de sable pour admirer le lieu venté et surtout pouvoir voir quelques phoques qui se jouaient de nous.
Puis j’ai filé vers Cayeux sur mer qui n’a rien de folichon à part ses plages où le galet est roi ! Seules les cahutes colorées om les vacanciers se réfugient pour se reposer ou aller se baigner a du charme. Ces maisonnettes ont toutes un nom : les zéléphants, Abbeville, Dax, Vauquois, Vitry…. Des noms évocateurs des régions de France ou d’ailleurs.
Et puis en continuant à égrener la côte, Ault a dévoilé ses falaises de craie avec un joyeux ravissement. De là on pouvait voir à droite toute la côte jusqu’à Hourdel sans un nuage. La blancheur de la craie contrastait avec le bleu foncé et turquoise du bord de mer ; avec le bleu ciel des l’azur et la roche comme peignée du sol à marée basse. On aurait dit que le sol rocheux avait été griffé par un râteau. L’eau alors avait les couleurs verdâtres sans un brin d’écumes. Le sable était gris foncé avec des bancs blonds et la roche faisait comme de longs doigts fins essayent de capter et de retenir dans ses griffes acérées la mer.
Et à gauche les falaises blanches hautes nous faisaient face et regardaient vers l’Angleterre.
Un très beau moment de rencontre avec la nature et la beauté de cette région.
Baie de Somme Juillet 2020
Magnifiques photos ! J’aime et refais régulièrement ce tour de Somme du bord de côtes qui varie selon les saisons …Je trouve toujours un charme fou aux galets et aux cabanes de Cayeux. Mais surtout la mer que je ne cesse d’admirer surtout à la pointe d’Hourdel … Quand arrive les falaises, il est temps de rentrer 😉
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Moi aussi j’adore ce coin de France ! À déguster sous toutes les saisons.
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